Conférence de presse de François Hollande : les temps forts
Intervention au Mali : "L'intervention de la France a été saluée "
"L'intervention de la France a été saluée, reconnue au
Mali ", a déclaré le président de la République, qui participait mercredi à
Bruxelles à la conférence des donateurs sur l'intervention au Mali. En introduction à sa conférence de presse, François
Hollande a tenu à rendre hommage aux soldats français, dont six d'entre eux ont
été tués sur le terrain. Une intervention qui a permis de "faire aimer la France " en Afrique, a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs évoqué son attachement "à ce que les élections se tiennent à la date prévue".
Europe : "La crise financière est derrière nous, pas la récession"
François Hollande est revenu sur sa rencontre avec le
collège des commissaires européens mercredi à Bruxelles. Réaffirmant le
caractère "indispensable du couple franco-allemand" , le président de
la République a affirmé que la crise financière "était derrière
nous" .
Selon lui, la "vraie menace" est désormais la récession. Le délai de
deux ans accordé à la France pour revenir à 3% de déficit public doit être vu
comme une chance. Selon François Hollande, cela souligne "le bien fondé de
ma démarche entamée depuis mon élection pour faire bouger les lignes".
François Hollande s'est également dit prêt à lancer une
"offensive européenne" pour faire sortir l'Europe de sa "langueur". Il
entend notamment instaurer un gouvernement économique autour d'un "président
nommé pour une durée longue" . Il entend également axer la politique européenne à
destination des jeunes, instaurer une transition énergétique mais aussi lancer une nouvelle étape d'intégration avec une capacité budgétaire attribuée
à la Zone euro.
Enfin, le président s'est dit prêt à réaliser une union
politique et se donne deux ans pour y parvenir. "C'est une affaire
d'urgence européenne" , a expliqué François Hollande.
Interrogé sur les relations qu'il entretient avec Angela
Merkel, François Hollande affirme que si les deux leaders n'ont pas la même sensibilité
politique, ils partagent la même sensibilité, celle "d'entrainer les
autres pays " en Europe. C'est pour cela que "le premier acte,
c'est de trouver le compromis entre la France et l'Allemagne ".
Économie : "L'an I a été consacré à la remise en
forme de notre économie "
Revirement de discours chez le président de la République ? Après
avoir accusé les précédents gouvernements d'être responsables du chômage, François
Hollande a affirmé qu'il ne cherchait pas à se défausser sur ses prédécesseurs.
Le chef de l'exécutif est revenu sur l'ensemble des mesures prises pour
redresser la France qui est en situation difficile "depuis cinq ans ".
Il assure que la dépense publique de l'Etat sera stable en 2013, et reculera en
2014.
François Hollande a évoqué, une nouvelle fois, le pacte de
compétitivité, "qui permet de dire enfin que nous avons amorcé le
processus pour renforcer notre industrie ". Le président a également évoqué la Banque publique
d'investissement, ainsi que la réforme sur la sécurisation de l'emploi, adoptée mardi définitivement par le Parlement. "Réforme que l'on jugeait
impossible à faire, elle est là ", assure François Hollande
Emploi : "La courbe du chômage peut s'inverser d'ici
la fin de l'année "
Une nouvelle fois, François Hollande a réaffirmé son
objectif d'inverser la courbe du chômage : "Sur le plan psychologique, celui des
anticipations et de la confiance, c'est très important ", explique-t-il pour justifier le fait que cet objectif soit maintenu à la fin d'année 2013.
Pour ce faire, il entend amplifier toutes les mesures
déjà mises en œuvre : les emplois d'avenir, qui pourront être élargis au
secteur privé ; les contrats de génération, qui, de leur côté, pourront être
mobilisés en cas de création d'entreprise.
Le crédit emploi-compétitivité et l'accord sur la
sécurisation de l'emploi devraient aussi contribuer à atteindre cet objectif,
selon François Hollande, "pour que l'on évite les plans sociaux ".
Croissance : "C'est en voyant loin que l'on change la
perception du présent "
Comme il l'a déjà affirmé mercredi, François Hollande s'attend
à une croissance nulle en 2013. "Est-ce que ce sera 0,1% comme le dit le
ministre de l'Economie ou -0,1% ? ", nuance-t-il. La
question est celle de la correction de trajectoire, selon François Hollande.
Il faut promouvoir un modèle fondé sur la performance
économique, selon le président de la République, qui se place dans la lignée de
ses prédécesseurs : "Le rôle du chef de l'Etat c'est de fixer ce que sera
le pays. Chaque fois que l'Etat a agi ainsi, il y a eu de grandes
réussites ", a-t-il déclaré.
Numérique, transition énergétique, santé et infrastructures
de transport seront les pôles qui recevront les crédits du plan d'investissement sur dix ans que
François Hollande a demandé à Jean-Marc Ayrault de mobiliser. Parmi les
solutions évoquées pour financer ce plan, la cession de participations publiques dans des
entreprises, déjà évoquée par le Premier ministre, a été citée par François
Hollande.
Sur le retard en termes de compétitivité, François Hollande
a comparé la situation française à celle de l'Allemagne :"l'Allemagne a un
excédent de 160 milliards, la France a 160 milliards de déficit ".
Fiscalité : "La taxe à 75% dans la prochaine loi de finances "
Le président de la République a été interrogé sur la fusion, évoquée lors de sa campagne présidentielle, entre l'impôt sur le revenu et la Cotisation sociale généralisée. "Il y aura des mesures prises pour rapprocher les assiettes.
Chaque fois que nous supprimons les niches fiscales, nous rapprochons l'impôt sur le revenu et
la CSG ", assure-t-il. Ce projet sera inclus dans le projet de réforme du financement de la protection sociale.
François Hollande assure en outre que la fameuse taxation à 75%, dans sa forme revue et corrigée - affectant les entreprises, pour deux ans seulement - sera incluse dans la prochaine loi de finances.
Concernant les impôts : "Nous avons demandé beaucoup aux Français en 2013, l'idéal serait de ne pas
augmenter un taux de prélèvement sur les ménages dans l'année 2014 " . François Hollande a également expliqué qu'après la prochaine baisse
de la TVA, "nous en resterons là".
Par ailleurs, le président de la
République a expliqué, concernant les allocations familiales, qu'il faudra
trouver "deux milliards d'euros d'ici deux ans",
cela se fera par "une modulation des prestations familiales".
Aide aux entreprises : "Réformer l'assurance-vie"
Pour aider à l'investissement, le président de la République
propose de réformer l'épargne des Français. François Hollande entend ainsi
réformer l'assurance-vie, mettre en place un plan d'épargne en action pour les
PME mais également réformer l'imposition des plus-values mobilières. "Il
faut, explique François Hollande, donner confiance aux Français dans leur
avenir"
Université : "Être mieux reconnus au plan
international "
François Hollande est revenu sur la proposition de donner
des cours en langue anglaise à l'Université. Mais, assure-t-il, les examens se
passeront en Français, "pour que nul ne s'inquiète ".
Jeunesse : "Ce que je fais, c'est d'abord pour les
jeunes "
Le président assure que la plupart des mesures du gouvernement sont dirigées vers la jeunesse. Non seulement à travers les mesures directement adressées à la jeunesse : les hausses d'effectifs dans l'Education nationale, les mesures contre le décrochage scolaire. Mais pas seulement : il rattache l'ensemble des mesures à la jeunesse : "Quand je fais
une réforme des retraites, c'est pour les jeunes. Quand on parle d'exception
culturelle, c'est pour les jeunes ".
Choc de simplification : "Le s ilence de
l'administration vaudra autorisation "
C'est plus d'emploi, mais c'est aussi plus de croissance. Ca
ne demande d'efforts qu'à ceux qui sont dans les administrations, assure-t-il,
donnant comme exemple la multiplication par trois du nombre de textes. Deux
lois qui permettront au gouvernement de légiférer par ordonnances, dans deux
domaines : le logement d'une part ; et les relations entre les administrations
et les entreprises d'autre part. Objectif de cette dernière : "accélérer
les procédures ".
"Le silence de l'administration vaudra désormais autorisation
et non plus rejet " assure en outre François Hollande : autrement dit, cela signifie que pour les
particuliers, une fois le délai laissé à l'administration dépassé, l'absence de
réponse vaudra pour une autorisation. Un projet de loi, présenté au mois de septembre, précisera quels domaines administratifs seront concernés par ce nouveau principe.
Formation professionnelle : "U ne réforme avant la fin
de l'année "
François Hollande promet une réforme pour augmenter le
nombre de personnes ayant accès à la formation professionnelle – une sur cinq,
selon lui, actuellement. Cette réforme sera, selon lui, mise en place dès la
conférence sociale à venir au mois de juin, afin qu'elle soit votée avant la
fin de l'année.
Retraites : "On devra travailler un peu plus
longtemps "
François Hollande a expliqué, concernant les retraites, que
"dès lors que l'espérance de vie s'allonge, on devra travailler un peu
plus longtemps" . Selon lui, la réforme de 2010 n'a pas permis de rétablir
l'équilibre. Le déficit s'élève à 15 milliards d'euros et devrait avoisiner les
20 milliards en 2020. "C'est insoutenable" , a expliqué François
Hollande. "J'ai à régler cette question" , a expliqué François Hollande.
Dès lors, une concertation s'ouvrira "dès le mois de juin et se
poursuivra jusqu'à la fin de l'été" . Le chef de l'État a toutefois rappelé
la nécessité de maintenir un principe "de justice" pour les
carrières longues.
Mariage pour tous : "Dès que le Conseil constitutionnel
rendra son avis, je promulguerai la loi "
Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre son avis,
François Hollande est revenu sur le débat autour du mariage pour tous. Un débat
long et marqué par quelque 4.000 amendements. Pourtant, le président assure que
le débat était légitime, toutes les sensibilités devaient être respectées : "La
France n'a jamais conçu le rassemblement sur le mode de l'unanimité ",
explique-t-il.
"La promesse de
l'égalité, ce n'est pas une nostalgie, ça reste une ambition ", a-t-il
ajouté. Interrogé sur son courage politique, il a cité sa position sur le mariage pour tous en exemple : "C'est du courage, de se dire qu'on va tenir bon quoiqu'il arrive ", explique-t-il.
Violences au Trocadéro : "Une agression contre l'image de la France "
François Hollande est revenu sur les violences en marge de
la célébration du titre de champion de France du PSG, lundi, au Trocadéro. Selon lui,ce qui s'est passé au Trocadéro est :
"Une agression à l'égard des biens et des personnes, une
agression contre notre conception de la vie en commun et une agression contre
l'image de la France."
Pour François Hollande , la réponse à ces dérives doit être "politique
et non pas polémique". *" Ma volonté c'est que les forces de l'ordre soient respectées
dans notre pays"* , a détaillé François Hollande qui a par ailleurs rendu hommage à l'action menée par Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur attaqué par l'opposition.
Ligne politique : "Je suis socialiste "
A un journaliste qui lui demandait s'il était
social-démocrate, le président de la République a opposé qu'il avait pendant
des années dirigé le Parti socialiste, sans jamais le renommer
social-démocrate. Mais, explique-t-il, en tant que président de la République,
il se dit "socialiste qui veut faire réussir la France ".
Enumérant une grande partie des mesures engagées depuis le
début de son mandat, il assure : "Je n'ai cessé de décider depuis que je
suis là ".
Remaniement : "C'est possible mais ce n'est pas maintenant"
Sans que la question ne lui soit posée, François Hollande a évoqué la question du remaniement. "Y aura-t-il un jour un remaniement ? C'est possible mais ce n'est pas aujourd'hui, pas maintenant, pas d'actualité" , a expliqué François Hollande. Il a par ailleurs renouvellé sa confiance à Jean-Marc Ayrault, "un Premier ministre loyal et désintéressé".
François Hollande a enfin rappelé ses ministres à de la discipline. "Il ne doit y avoir qu'une seule ligne au sein du gouvernement", répondant ainsi à la polémique qui a opposé par déclarations interposées Pierre Moscovici à Laurent Fabius.
Interrogé sur la possibilité d'un gouvernement d'ouverture, François Hollande a écarté l'idée : "L'ouverture ? Mais à qui ? Ca n'aurait pas été compris. Et
l'expérience précédente n'avait pas été concluante ".
Droit de vote des étrangers : "Un texte après les
élections municipales "
François Hollande a expliqué qu'un texte concernant le droit
de vote des étrangers aux élections locales sera soumis au parlement
"après les élections municipales" . Si le texte ne recueille pas une
majorité des 3/5e, alors le "constat sera établi" a
expliqué François Hollande.
Le chef de l'État est également revenu sur plusieurs
réformes constitutionnelles (réformes du statut pénal du chef de l'État, indépendance
de la justice, que les anciens présidents de la République ne soient plus
membres du Conseil constitutionnel). François Hollande a regretté que
l'opposition ait annoncé qu'elle s'opposerait "à toutes révisions constitutionnelles".
Popularité : "Ce que j'ai voulu, ce n'était pas être
populaire "
Interrogé sur sa côte de popularité en baisse dans les
sondages, le président assure que ce n'est pas un objectif pour lui :
"Ce que j'ai voulu, ce n'était pas être populaire,
c'était prendre les décisions les plus conformes à l'intérêt de la France".
Ce qui est déterminant pour François Hollande, assure-t-il,
c'est l'Etat dans lequel il laissera le pays à la fin de son mandat. Il demande
ainsi à être jugé "au terme des cinq ans sur ce [qu'il] aura fait pour la France ".
Amnistie sociale : "Par principe et par expérience, je
n'y suis pas favorable "
François Hollande avait-il promis à Jean-Luc Mélenchon une
loi d'amnistie sociale ? Le président n'a pas clairement répondu à la question.
Mais "par principe et par expérience ", le président ne se dit
pas favorable à une loi d'amnistie, qui entraîne le fait que certains, affirme-il, se demandent pourquoi les uns ont droit à l'amnistie et pas les autres. Mais
aussi parce que l'amnistie pourrait donner l'idée qu'il est possible de mal
agir en sachant que l'on sera amnistié.
Pouvoir d'achat : "Remettre du pouvoir d'achat, c'est
créer de l'emploi"
Concernant le pouvoir d'achat, François Hollande a expliqué
que le SMIC avait augmenté ainsi qu'un certain nombre d'allocations. Mais selon
François Hollande, "remettre du pouvoir d'achat c'est créer de l'emploi"
et la "première façon de l'augmenter c'est la politique de
l'emploi".
Affaire Cahuzac : "Jérôme Cahuzac ne devrait pas se
présenter"
Jérôme Cahuzac laisse planer le doute sur une possible
candidature à l'élection législative partielle à Villeneuve-sur-Lot. La réponse
de François Hollande a été lapidaire :
"Le mensonge déshonore la politique et Jérôme Cahuzac
ne devrait pas se présenter à quelque élection que ce soit."
Une nouvelle candidature en 2017 ? "Je ne m'en préoccupe vraiment pas "
François Hollande a répondu à cette question sur le ton de l'ironie : "Je suis là depuis un an, avec une popularité au zénith... ". Il assure ne pas se préoccuper de l'échéance électorale de 2017, et affirmer qu'il ne "le dit pas par convenance,
légèreté ou précaution ". Son objectif, dit-il, est de laisser "une trace " en 2017. "Pas une candidature, une trace ", ajoute-t-il.
Publications de patrimoine : "L'exemplarité est un processus "
Pas besoin d'un référendum pour "faire de la République
un exemple ". François Hollande a reconnu qu'il était injuste pour un
certain nombre de députés et de ministre de devoir dévoiler leur patrimoine
parce qu'un ministre a menti. Mais "l'exemplarité est un processus ",
affirme-t-il, se réjouissant que certains responsables politiques aient choisi
spontanément de publier leur patrimoine. "Je suis conscient que les
parlementaires veulent protéger leur vie privée ", et ceci, assure-t-il,
sera évoqué lors du débat parlementaire.
Syrie : "Il y a urgence à régler la question "
Il a fallu, selon François Hollande, mesurer ce qu'il se
passait en Syrie, une "guerre civile" qui fait des dizaines de
milliers de morts. "La première décision que j'ai prise a été de reconnaître
l'opposition syrienne ", suivie de l'organisation d'une aide humanitaire
pour les réfugiés et de l'accueil d'une conférence des amis de la Syrie.
Comme pour les Etats-Unis, la France fixe la "ligne rouge" à l'utilisation d'armes chimiques. "Nous avons des indices, mais pas de preuve matérielle ", affirme François Hollande. Le ministère des Affaires Etrangères a, selon le président, demandé une inspection sur place, et attend que le régime donne son accord.
Sur la question de la position russe, le président de la
République a assuré que Vladimir Poutine avait donné un accord pour une
conférence à Genève sur la Syrie. La France sera partie prenante de cette nouvelle conférence, même si "ça ne peut pas être traité seulement entre deux pays ", a répondu François Hollande à un journaliste qui demandait si la France était toujours en première ligne dans les négociations sur la Syrie.
La question à résoudre, selon François
Hollande, est maintenant celle de la levée de l'embargo. En revanche, le
président n'a pas l'intention d'aller convier Bachar al-Assad à une conférence
internationale.
Otages : "Pas la moindre rançon versée "
François Hollande est revenu sur la famille Moulin-Fournier,
retenue deux mois en otage: La France n'a pas versé la moindre rançon". Et
François Hollande a rappelé la position de la France qui est de chercher à libérer
les Français sans que "le terrorisme ne puisse être renforcé".
Le chef de l'État a également expliqué que la France cherchait
a réactiver les contacts pour libérer les otages toujours détenus au Sahel.
Menaces pour la France : "Nous ne nous laisserons nullement impressionner "
Le président a botté en touche sur la réalité des menaces, alors que l'Egypte a annoncé mercredi avoir déjoué un attentat qui visait l'ambassade française. Mais il assure que des consignes ont été données pour augmenter la protection. "Nous
nous protégeons " a-t-il affirmé.
Libre-échange avec la Chine : "Il faut que les règles
soient réciproques "
Quelques jours après son déplacement en Chine, et alors que la Suisse s'apprête à signer un accord de libre-échange avec Pékin, François Hollande a rappelé la position de la France. Il s'agit de rechercher des
négociations pour des échanges, mais à certaines conditions, dont la
réciprocité des règles.
Autre principe : le juste échange, c'est-à-dire que des
normes obéissent aux mêmes principes. Enfin, il faudrait que les marchés
publics soient accessibles à tous. "Nous, nous souhaitons qu'il y ait,
dans un cadre de confiance réciproque, un rééquilibrage des échanges ", a-t-il déclaré.
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