Coalition contre Daech : Renzi apporte le soutien de l'Italie
Un véritable marathon... Avant de s'envoler à Moscou pour y rencontrer Vladimir Poutine, après avoir vu David Cameron, Barack Obama et Angela Merkel, François Hollande recevait ce jeudi matin, à l'Elysée cette fois, Matteo Renzi. En discussions, encore et toujours, la mise sur pied d'une coalition la plus vaste possible contre Daech.
Le président du Conseil italien y est évidemment favorable. Renzi a jugé "nécessaire de faire un effort de plus en plus inclusif, de créer une coalition de plus en plus ample qui (...) amène à l'objectif que monsieur le président Hollande a très bien exprimé, c'est-à-dire la destruction de Daech" .
La Libye, prochaine urgence
François Hollande a répété que l'offensive devait être menée non seulement sur le front militaire en Irak et en Syrie mais aussi politique pour sortir la Syrie de la guerre. "Le processus de Vienne doit être mené jusqu'à son terme c'est-à-dire avec une transition politique et des élections qui forcément aboutiront au départ de Bachar al Assad" .
Et Matteo renzi est allé plus loin sur le sujet : "Nous suivons avec beaucoup d'intérêt le processus de Vienne en ce qui concerne la Syrie et nous sommes particulièrement engagés à ce que cette fenêtre d'opportunité qui s'est ouverte au niveau diplomatique puisse s'élargir à la Libye" . En Libye, "nous devons mettre maintenant en place ce qui est attendu depuis trop longtemps, c'est-à-dire un gouvernement d'union nationale, là aussi, et la sécurisation du territoire, empêchant ainsi Daech de s'installer et de progresser" .
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.