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Claude Guéant : "Hollande n’a pas la carrure" pour être président

A la veille de la convention d’investiture de François Hollande comme candidat du Parti socialiste (PS) et du Parti radical de gauche (PRG) à l’élection présidentielle, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant lance une offensive contre lui.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant à Bourg-en-Bresse (Ain) (PHILIPPE MERLE / AFP)

A la veille de la convention d'investiture de François Hollande comme candidat du Parti socialiste (PS) et du Parti radical de gauche (PRG) à l'élection présidentielle, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant lance une offensive contre lui.

Alors que le PS s'apprête à finaliser la candidature de François Hollande lors d'une convention d'investiture, samedi, Claude Guéant, ministre de l'intérieur, a dénoncé, dans un entretien à paraître le même jour dans Le Figaro, les "promesses folles" du député corrézien, estimant que le candidat socialiste n'a "pas la carrure" pour être président.

"Il ne suffit pas d'avoir les mêmes mimiques que François Mitterrand pour être François Mitterrand. Il ne suffit pas d'être élu de Corrèze pour avoir la stature de Jacques Chirac. Il ne suffit pas d'être de la génération de Nicolas Sarkozy pour être Nicolas Sarkozy", déclare le ministre de l'Intérieur.

"Les promesses folles du PS ont une influence sur la façon dont les agences de notation regardent la France", ajoute-t-il, alors que l'agence de notation américaine Moody's a mis la France sous surveillance.

Le PS rassemblé ?

Pendant ce temps, au parti socialiste, tout a été fait pour éviter les écueils du passé. En 2007, la candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, avait régulièrement dénoncé le manque de soutien du parti autour d'elle. Mais samedi, le show aura pour objectif d'afficher une unité inédite des socialistes derrière François Hollande.

Si dans un premier, la convention d'investiture a été pensée sur un modèle à l'américaine, l'ampleur de l'évènement a été revue à la baisse afin qu'elle reste d'une taille "raisonnable", rapporte Le Monde.

Résultat, des 500 000 euros annoncés, le coût a été réduit à hauteur de 300 000 euros pour plus de sobriété. Même chose du côté des participants, leur nombre a été réduit de moitié. La Halle Freyssinet de Paris (13e) n'accueillera donc que 4 000 à 5 000 militants et sympthisants.

L'évènement se terminera par les discours des anciens candidats à la primaire socialiste. François Hollande prendra la parole en dernier avec un mot d'ordre en tête : rassembler.

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