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Clap de fin à La Rochelle, le PS affiche son unité à cinq semaines de la primaire

Pour la photo de famille, ils étaient tous les six sur scène, main dans la main, tendus vers un objectif commun scandé par la foule : "En 2012, on va gagner". _ En coulisse, la bataille de la primaire s’est durcie avec l’entrée en lice musclée d’une Martine Aubry bien décidée à faire mentir les sondages qui la donnent battue par François Hollande.
Article rédigé par franceinfo
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Il leur reste cinq semaines de campagne et trois débats télévisés pour convaincre les sympathisants de gauche, avant le premier tour de la primaire le 9 octobre.
_ A côté de l’unité affichée pour la victoire de la gauche en 2012, chacun des six candidats à l’investiture a joué sa propre partition.

Absent de la cérémonie d’ouverture mais bien présent sur scène ce matin, François Hollande a joué la partition du favori, conscient de ses responsabilités. Soucieux de se placer au-dessus des querelles, l’ancien patron du PS a esquivé les attaques de Martine Aubry l’accusant de lui avoir laissé un Parti socialiste "à faire pitié", tel "un cadavre à la renverse".
_ Tenant un meeting devant une salle bondée, le député de Corrèze a nourri l’espoir d’une victoire "aussi belle qu’en 1981".

"Que la meilleure gagne !"

"Le match ne fait que commencer, (on n’a) pas l’habitude de donner le résultat avant que le match commence", a déclaré Martine Aubry, pour botter en touche un nouveau sondage favorable à François Hollande. Omniprésente dans les ateliers, les médias et autres dîners militants, Martine Aubry dit aborder la primaire dans "une forme olympienne".

Fustigeant le "poison" des sondages qui la placent loin derrière Hollande et Aubry, Ségolène Royal a signé la première petite phrase lancée à La Rochelle : "Que la meilleure gagne ! ".

A cinq semaines d’une primaire se résumant déjà à un duel Hollande-Aubry, difficile pour les "petits" candidats de se trouver une place devant les caméras. Jean-Michel Baylet, Manuels Valls et Arnaud Montebourg sont apparus très en retrait. Pourtant, pour ce dernier, la "bataille des idées" est la seule qui compte. Et Arnaud Montebourg, chantre de la "démondialisation", croit observer que "la pâte commence à lever".

Gilles Halais, avec agences

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