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Carla Bruni-Sarkozy : "ces rumeurs sont insignifiantes"

C'est absolument inédit dans la vie politique française : une interview de l'épouse du chef de l'Etat pour s'expliquer sur les rumeurs qui courent sur son couple...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Carla Bruni-Sarkozy a accordé une interview à la radio Europe 1. Une dizaine de minutes d'entretien au cours desquelles la "première dame" a répété à plusieurs reprises que ces rumeurs "n'ont aucune importance" , qu'elles "ne comptent pas", qu'elles sont "insignifiantes"...

"Je vous parle au nom de mon mari", a reconnu Carla Bruni-Sarkozy avant d'affirmer que le couple présidentiel n'a "aucune volonté de vengeance", car "nous ne sommes victimes d'aucun complot" (contrairement donc à ce qu'avait cru pouvoir dire l'un des conseillers de Nicolas Sarkozy, Pierre Charon, qui avait évoqué l'hypothèse d'un "complot international" pour discréditer et affaiblir le chef de l'Etat).

Carla Bruni a également affirmé "ne pas croire" à la responsabilité de Rachida Dati dans la propagation de ces rumeurs.
_ L'ancienne Garde des Sceaux, dont le nom était souvent citée des derniers jours (à tel point que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, avait reconnu que le président de la République ne "voulait plus (la) voir"), a démenti toute responsabilité dans cette affaire.

Enfin, l'épouse du chef de l'Etat est catégorique : l'Elysée n'a ordonné "aucune enquête de police" sur la naissance de ces rumeurs, et n'a exercé "aucune pression" sur le Journal du Dimanche (qui a porté plainte la semaine dernière, voir notre article ci-dessous ).

Mais Carla Bruni-Sarkozy est contredite par le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur. Dans la soirée, Bernard Squarcini a confirmé avoir enquêté en mars sur l'origine des rumeurs sur le couple présidentiel. "On a travaillé dessus jusqu'à l'ouverture de l'enquête judiciaire", a assuré le chef du Renseignement intérieur.

Bernard Squarcini précise que "des
investigations techniques, notamment informatiques" ont été menées, mais assure qu'il n'y a pas eu d'écoutes téléphoniques et que l'enquête n'a pas concerné l'ex-ministre Rachida Dati.

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