Bertrand Delanoë se lance dans la bataille des municipales

Il avait jusque là refusé de dévoiler ses intentions. Mais il n’y avait pas vraiment de suspense : comme prévu, Bertrand Delanoë briguera un second « et dernier » mandat de maire.

Il l’a annoncé ce matin dans le journal « Le Parisien », expliquant vouloir « impulser une dynamique nouvelle » et « donner un temps d’avance à Paris ».

Et le moment est bien choisi : après une sérieuse baisse de popularité en 2005, lorsqu’il échoue à offrir les Jeux Olympiques à sa ville, Bertrand Delanoë est aujourd’hui au plus haut dans les sondages, porté par ses récents succès, du tramway des Maréchaux au système Vélib’.

Populaire à Paris, mais aussi dans son parti : un second mandat conforterait son statut de personnalité montante au sein du PS. Mais Bertrand Delanoë reste discret sur ses ambitions au-delà du périphérique : à peine affirme-t-il aujourd’hui qu’il ne s’interdira pas « de prendre part au débat national ». Tout comme, le week-end dernier, pendant l’université d’été du PS à la Rochelle, il avait affirmé n’être « candidat à rien », mais peut-être « candidat à des choses ».

Un flou que condamne Françoise de Panafieu, la rivale UMP de Bertrand Delanoë

Député-maire du 17ème arrondissement, Françoise de Panafieu a été désignée candidate à la Mairie de Paris par les militants UMP en février 2006. Mais elle ne fait pas l’unanimité au sein de son camp : le député Bernard Debré, notamment, lui a demandé pendant l’été de se retirer de la course. Aujourd’hui, elle bat le rappel des troupes : « J’entends que nous soyons tous unis » a-t-elle déclaré hier lors de son point presse de rentrée. Françoise de Panafieu sera reçue cet après-midi à l’Elysée.