Ayrault jure que la "politique du rabot est terminée"
"La politique du 'rabot' est terminée. Je veux mener
des réformes structurelles qui engagent tous les acteurs sur plusieurs années ", a mis au point Jean-Marc Ayrault vendredi dans le journal Le Monde . Le Premier ministre a expliqué vouloir mener des réformes structurelles pour aller au-delà des 50 milliards d'euros
d'économies sur les dépenses publiques déjà promises et financer des baisses
d'impôts et de charges.
Jean-Marc Ayrault a ainsi cité la réorganisation de l'hôpital
et de la médecine de ville et la révision de la politique du médicament, dont
il a dit attendre une réduction substantielle des coûts du système de santé
"sans nuire à la qualité des soins ".
Semaine importante pour Ayrault
La semaine à venir s'annonce essentielle pour le Premier
ministre qui recevra lundi les partenaires sociaux pour entendre leur avis sur
le "pacte de responsabilité" proposé par le président François Hollande aux entreprises. Il s'agit de baisser des
charges contre l'engagement d'embaucher et d'investir.
Le Premier ministre installera ensuite le comité de pilotage
des assises de la fiscalité des entreprises mercredi et celui de la réforme de
la fiscalité des ménages vendredi. "Allègement des cotisations des
entreprises, assises de la fiscalité des entreprises, remise à plat de la
fiscalité des ménages : tout cela forme un bloc ", a expliqué Jean-Marc Ayrault.
"Tout et son contraire " (Alain Juppé)
Reste les baisses d'impôts pour 2015 pour les ménages,
évoquées par l'entourage du chef de l'État. Et sur le sujet, Jean-Marc Ayrault
se montre prudent. "Le gouvernement s'est engagé à baisser la dépense publique
d'au moins 50 milliards d'euros d'ici à 2017, ce qui est un effort
considérable ". "Si nous parvenons à faire davantage et
si le contexte économique le permet, nous pourrons baisser les impôts plus
vite ."
Interrogé par France Info, le maire UMP de Bordeaux, Alain
Juppé, a dit avoir du mal à comprendre. "On n'y comprend plus rien, on ne peut pas
dire tout et son contraire à 15 jours de distance ", a expliqué Alain
Juppé.
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