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Attentat de Karachi : les freins de l’exécutif

Après les révélations de Libération sur le financement de sa campagne présidentielle de 1995, Edouard Balladur a demandé à être entendu par la mission d’information parlementaire sur l’attentat de Karachi en 2000. L’ancien Premier ministre a donc été reçu ce matin. Aucune révélation sur d’éventuels liens entre sa campagne et l’attentat, mais d’ores et déjà le constat d’une volonté de retenir des informations de la part de l’exécutif.
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Selon le journal Libération, le candidat Balladur aurait bénéficié d’un financement illégal de sa campagne pour la présidentielle de 1995. Un réseau de commissions occultes qui aurait abouti finalement à l’attentat de Karachi. Dans la matinée, l’ex-Premier ministre a donc été entendu, à sa demande, par la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi.

Rien n’a filtré à propos de cette audition. Mais parmi les cinq députés, membres de la mission, son rapporteur Bernard Cazeneuve a tout de même fait part de ses regrets. Le député PS a constaté qu’ "un très grand nombre de documents qui ont été demandés n’ont pas été communiqués". Visé par ses critiques : le gouvernement.

"Jamais je n'ai été confronté à autant de difficultés pour accomplir une mission d'information parlementaire" , a déploré le député-maire de Cherbourg lors d'une conférence de presse. "Les difficultés auxquelles nous avons été confrontés dans le cadre de ce travail parlementaire sont venues des relations avec l'exécutif", a dénoncé Bernard Cazeneuve, regrettant le fait de ne pas avoir obtenu du gouvernement des documents "qui auraient pu être très utiles pour faire avancer la vérité".

Caroline Caldier avec agences

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