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Attentat de Karachi : Edouard Balladur veut s'expliquer devant la mission d'information parlementaire

Les suites des révélations du journal {Libération} qui accuse Edouard Balladur d'avoir bénéficié d'un financement illégal de sa campagne pour la présidentielle de 1995. Financement en lien avec l'attentat de Karachi sept ans plus tard. L'ancien Premier ministre veut être entendu par une mission d'information parlementaire. Les familles de victimes veulent que ce soit par un juge.
Article rédigé par franceinfo
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C'est devant les parlementaires qu'Edouard Balladur veut s'expliquer. L'ancien Premier ministre a demandé aujourd'hui à être entendu par la mission d'information parlementaire chargée d'enquêter sur l'attentat de Karachi au Pakistan en 2002 qui avait coûté la mort à 11 Français.
_ Selon le journal Libération le candidat Balladur aurait bénéficié d'un financement illégal de sa campagne pour la présidentielle de 1995. Un réseau de commissions occultes qui aurait abouti finalement à l'attentat de Karachi (voir ici).

Dans une tribune publiée lundi soir par lefigaro.fr Edouard Balladur conteste tout financement illégal de sa campagne. "Depuis maintenant deux ans, ce drame a fourni à certains un prétexte pour
me mettre en cause", écrit-il. "Dans cette
présentation des choses, rien ne correspond à la vérité, rien n'est étayé par les faits".

Edouard Balladur devrait donc répondre, à sa demande, aux questions de la mission d'information parlementaire. Audition réclamée de longue date par les socialistes et par les familles de victimes qui ne devraient pas s'en contenter. Leur avocat Me Olivier Morice veut aussi que l'ancien Premier ministre soit entendu. Pas par les députés et sénateurs mais par le juge d'instruction chargé d'enquêter sur cet attentat.

"Il y a aujourd'hui, contrairement à ce qu'a indiqué M. Edouard
Balladur, un certain nombre de preuves et de réalités qui sont
incontournables et qui nous conduisent à affirmer que nous sommes en
présence d'un scandale d'État considérable " a expliqué l'avocat qui accuse l'ancien candidat à la présidentielle de mentir .

Également mis en cause dans cette affaire par Maître Morice, le procureur de Paris Jean-Claude Marin dénonce les "contre-vérités" de l'avocat des familles. "En France, l'autorité judiciaire est indépendante", ajoute le procureur, qui a rappelé que trois enquêtes étaient ouvertes sur "divers aspects de l'affaire" de Karachi.

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