Assurances : certaines communes rencontrent des difficultés à s’assurer
De plus en plus de de communes connaissent la même difficulté : réussir à s’assurer. Exemple à Arcueil, près de Paris, cible de plusieurs émeutiers en juin. Les dégâts sont toujours visibles et estimés à "autour de 40 000 euros" par le maire Christian Métairie. Cet été l’assureur a changé le contrat : en cas de violences urbaines, les franchises passent de 1 500 à 2 millions d’euros. "Ça veut dire que dans la plupart des cas sauf graves sinistres, on n’a plus du tout d’assurance", déplore l’édile. L’assureur se justifie : avec la hausse des violences et le coût exponentiel des intempéries, les franchises explosent pour faire face au déficit.
Certains assureurs rompent le contrat
Certains décident de rompre le contrat comme au Coteau (Loire). L’an dernier, un orage de grêle ravage plusieurs bâtiments. La maire se retrouve sans assurance. "La grêle on l’a subie, pas demandée. Les dommages sont de plus de 3 millions d’euros, ça ne veut pas dire que l’assurance ne doit pas faire son rôle derrière", dénonce Sandra Creuzet-Taite, maire du Coteau. Sans assurance, elle ne pourra pas faire face en cas de nouveau sinistre. "Je ne pourrai pas payer les salaires de nos agents municipaux, on sera dans une sorte de faillite", s’alarme-t-elle. Le gouvernement a lancé une mission pilotée par un maire. L’idée est de faire une sorte de pot commun pour que toutes les assurances contribuent à l’avenir aux charges des municipalités.
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