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ArcelorMittal "choqué" par les déclarations d'Arnaud Montebourg

Selon le délai accordé par ArcelorMittal, le gouvernement a jusqu'à samedi pour trouver un repreneur pour les deux hauts fourneaux du site sidérurgique de Florange. Mais Arnaud Montebourg a déjà annoncé la couleur ce lundi dans Les Echos : "Nous ne voulons plus de Mittal en France". L'industriel indien n'a pas apprécié et sera reçu mardi par le président de la République.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Acte I : Montebourg dénonce l'attitude de Mittal

Arnaud
Montebourg a décidé d'attaquer frontalement le groupe indien. Dans un entretien
aux Echos
ce lundi, le ministre du Redressement productif reproche à Mittal de
refuser de céder l'activité transformation de l'acier de Florange, compliquant
la recherche d'un repreneur. Conclusion d'Arnaud Montebourg : "Le problème
des hauts fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts fourneaux de Florange,
c'est Mittal"
. Et le ministre de rajouter : "Nous ne voulons plus de
Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France"
.

Acte II : Mittal demande l'arbitrage de François Hollande

La réponse
par quotidien interposé ne s'est pas fait attendre. Les membres de la famille
Mittal ont réagi dans les colonnes du Monde en se disant "extrêmement
choqués"
par les propos du ministre. Selon le quotidien, le milliardaire indien veut croire que ce point de vue n'est que celui d'Arnaud Montenbourg.

Selon une source proche du dossier, Lakshmi
Mittal doit être reçu mardi par François Hollande. Et selon les journalistes du Monde, il "attend un comportement plus raisonnable" du président de la République.

Acte III : Montebourg parle de chantage

Le ministre du Redressement productif en visite de l'usine Duralex à Orléans a tenté d'appaiser la situation... à sa façon :  "Quand j'ai déclaré +nous ne voulons plus de Mittal en France+, j'ai voulu dire que nous ne voulons plus des méthodes de Mittal en France, des méthodes qui relèvent du non-respect des engagements, du chantage et des menaces ".

Le 1er
octobre, ArcelorMittal a annoncé son intention de fermer la filière liquide de
Florange (production d'acier brut à partir de fer et de charbon) et a laissé 60
jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour les installations qu'il ne
souhaitait plus exploiter, délai qui expire samedi.

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