Après son nouveau dérapage, le PS décide de contrer Frêche
C'est la fin du pacte de non-agression conclu entre Georges Frêche et le Parti Socialiste. Face aux provocations verbales du président de région, le PS se contentait jusque là de pousser des cris d'orfraie. Laissant Frêche, exclu du parti en 2007 mais plébiscité par les militants du Languedoc-Roussillon en octobre dernier, être le candidat des socialistes aux prochaines élections régionales. Au nom de la lutte contre l'UMP, le PS avait accepté de ne pas présenter de candidat contre lui.
Un statu-quo qui a volé en éclats après les derniers propos de Georges Frêche. Dans L'Express, Georges Frêche s'en prend au député socialiste de Seine-Maritime Laurent Fabius : "voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème: il a une tronche pas catholique".
Simple "expression populaire utilisée depuis des siècles", comme le clame Georges Frêche ou attaque aux relents antisémites ? La petite phrase provoque en tout cas la polémique : Claude Bartolone, Manuel Valls ou encore Arnaud Montebourg montent au créneau pour demander au parti socialiste de tourner définitivement la page Frêche.
La maire de Montpellier conduira la liste PS
Ce que décide de faire Martine Aubry. La première secrétaire vient de proposer à la maire PS de Montpellier de conduire une liste de rassemblement socialiste et écologiste en mars prochain. Hélène
Mandroux a accepté. Sa candidature devrait être validée par le bureau national du PS, convoqué mardi prochain.
Martine Aubry sonne d'ores et déjà le rappel des troupes : les socialistes inscrits sur la liste de Georges Frêche sont invités à déserter pour rejoindre la nouvelle candidate.
Céline Asselot avec agences
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