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Annecy : Aurore Bergé n'a "aucun problème à reconnaître une maladresse", mais rejette "les leçons de dignité" de l'extrême droite et l'extrême gauche

La présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale se défend d'avoir voulu instrumentaliser l'attaque au couteau à Annecy.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, le 9 janvier 2023 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et députée des Yvelines, a déclaré, dimanche 11 juin dans Questions politiques sur France Inter, franceinfo et Le Monde qu'elle n'avait "aucun problème à reconnaître une maladresse", mais qu'elle ne prendrait pas "non plus des leçons de dignité, ni par l'extrême droite, ni de l'extrême gauche".

La députée est au centre des critiques depuis jeudi 8 juin. Alors que la proposition de loi Liot  était discutée dans l'Hémicycle, Aurore Bergé avait dénoncé la "bataille de chiffonniers" à l'Assemblée nationale "en total décalage par rapport à l'effroi qui submerge notre pays" quelques instants après l'attaque au couteau à Annecy (Haute-Savoie).

La cheffe de groupe a été accusée de politiser et instrumentaliser le drame d'Annecy par les oppositions. "J'ai sincèrement pas du tout eu l'impression de politiser. On a tous humainement été submergés par une vague d'effroi. On s'est retrouvés dans cet hémicycle à nouveau complètement surchauffé, hystérique. On s'est senti en décalage et j'ai eu l'impression de ne rien dire d'autres que ça", s'est-elle justifiée. 

Harcèlement sur les réseaux sociaux 

La présidente du groupe a été fortement critiquée jusque dans son camp politique. "Je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mes nerfs", dit-elle. Aurore Bergé "invite" ses détracteurs à prendre sa "place" et "on verra s'ils auraient fait mieux", a-t-elle répliqué.

"Je n'ai aucun problème à reconnaître une maladresse. Je n'ai pas essayé de me cacher. Si j'ai été mal comprise, c'est donc que j'étais maladroite. Par contre, je ne prendrais pas non plus des leçons de dignité, ni par l'extrême droite, ni de l'extrême gauche", a-t-elle souligné.

Aurore Bergé renvoie les accusations d'instrumentalisation aux extrêmes : "J'ai vécu une espèce de meute de harcèlement sur les réseaux sociaux. En fait l'emballement, il arrive sur les réseaux sociaux. Il vient de députés de La France insoumise et de députés d'extrême droite qui tweetent tous d'ailleurs presque la même chose", a-t-elle accusé.

"Je ne crois pas que l'attitude qui soit celle de La France insoumise depuis un an confine vraiment à l'élégance, au calme, à la sérénité, à la dignité", a-t-elle ajouté. 

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