Loi immigration : les départements à gauche s'opposent à la mesure
L’Apa, l’allocation personnalisée d'autonomie, est une aide versée aux personnes âgées par les départements. Adoptée mardi 19 décembre, la nouvelle loi immigration prévoit un durcissement des conditions de versements aux étrangers, avec, notamment, un allongement des délais pour les personnes éligibles. Une décision qualifiée d’injuste et d’inefficace par 32 départements dirigés par la gauche. Serge Rigal, président socialiste du conseil du Lot, a été l'un des premiers à expliquer pourquoi il n’appliquera pas cette mesure : "Ce sont des personnes âgées qui ont besoin qu’on s’occupe d’elles. (…) Là, on les exclurait parce qu’elles sont là depuis moins de cinq ans".
Anne Hidalgo contre la mesure
Même indignation pour Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, un territoire de banlieue parisienne qui compte une forte population issue de l'immigration : "Moi, je refuse effectivement que cette loi de peur, de haine, d'exclusion, qui a été écrite sous la dictée de l'extrême droite (…) puisse s'appliquer". La ville de Paris n’entend pas non plus appliquer cette mesure. C'est Anne Hidalgo qui l’a annoncé. Elle justifie ce choix en raison "des droits et des principes constitutionnels dans notre pays".
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