Affaire Richard Ferrand : les trois problématiques soulevées par "Le Monde"
Directeur d'une mutuelle puis député, Richard Ferrand a-t-il tiré certains avantages de ses deux fonctions pour lui et ses proches ? A-t-il pratiqué un mélange des genres ?
Dans un article publié ce mardi 30 mai, Le Monde retrace les liens entre l'activité de Richard Ferrand dans une mutuelle, sa casquette de député et sa sphère familiale. Premier point selon le quotidien : alors qu'il dirige les Mutuelles de Bretagne, plusieurs de ses proches ont obtenu des contrats avec l'organisme. Son ex-femme d'abord, une artiste plasticienne, obtient selon Le Monde plusieurs marchés de réaménagement de locaux gérés par la mutuelle. Sa compagne actuelle ensuite, aurait obtenu des contrats de consultations juridiques auprès de la mutuelle en plus de l'opération immobilière réalisée par sa SCI.
Y a-t-il eu conflit d'intérêts ?
Rien d'illégal, mais Richard Ferrand a tout de même tenu à s'expliquer ce mardi. Deuxième point soulevé par Le Monde, alors qu'il est devenu député, Richard Ferrand aurait gardé des liens financiers avec les mutuelles qu'il dirigeait jusque-là. Chargé de mission dès 2012, il touche 1 250 euros par mois. À cette époque, il fait cependant partie d'un groupe de députés PS qui portent une proposition de loi pour permettre aux mutuelles d'être plus compétitives face aux assurances. Ce dernier avait bien déclaré son poste de chargé de mission, mais y a-t-il eu conflit d'intérêts ? Dernier point, dès 2012, il a employé un assistant parlementaire qui n'est autre que l'époux de la nouvelle directrice générale des mutuelles.
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