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Affaire Ferrand : pour Macron, la presse "ne doit pas devenir juge"

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Affaire Ferrand : pour Macron, la presse "ne doit pas devenir juge"
Affaire Ferrand : pour Macron, la presse "ne doit pas devenir juge" Affaire Ferrand : pour Macron, la presse "ne doit pas devenir juge" (France 3)
Article rédigé par France 3
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En direct de l'Élysée ce mercredi 31 mai, Catherine Demangeat revient sur le silence d'Emmanuel Macron sur l'affaire Ferrand.

Si le Premier ministre est monté au créneau hier, mardi 30 mai au soir, sur France 2, le président de la République reste lui silencieux. "Depuis son élection, Emmanuel Macron s'applique à prendre de la hauteur. Il revendique une présidence jupitérienne. Il n'est donc pas question de commenter au fil de l'eau l'affaire Ferrand. L'Élysée renvoie la balle à Matignon. Cela dit, cela ne veut pas dire que le président ne suit pas de très près l'affaire", affirme Catherine Demangeat, en direct devant l'Élysée, à Paris.

"L'affaire tombe au plus mal"

D'ailleurs, tout à l'heure, en Conseil des ministres, il a appelé le gouvernement à la solidarité et à la responsabilité. "Il a demandé de distinguer le bon grain de l'ivraie, et il a ajouté que la presse ne doit pas devenir juge", explique la journaliste de France 3, qui ajoute : "En tout cas, l'affaire tombe au plus mal au moment où Emmanuel Macron veut lancer sa grande loi de moralisation de la vie publique. Une loi dont la présentation a été repoussée au 14 juin, mais dit-on ici, cela n'a rien à voir avec l'affaire Ferrand."

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