Affaire des écoutes : journée décisive pour Nicolas Sarkozy
La cour d'appel de Paris doit se prononcer ce jeudi 7 mai sur la légalité de l'enregistrement des conversations de l'ancien chef de l'État avec son avocat, dans l'affaire Bettencourt. Une invalidation pourrait annuler la procédure contre l'ancien président.
Tout commence avec le colonel Kadhafi. La Libye a-t-elle financé une partie de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 ? C'est au départ pour vérifier ce soupçon que l'ancien président est mis sur écoute il y a deux ans.
Mais les enregistrements révèlent d'autres faits lors d’une conversation entre Nicolas Sarkozy et son avocat, maître Thierry Herzog. L'ancien chef de l'État assure qu'il interviendra pour favoriser la carrière d'un haut magistrat en échange d'informations confidentielles sur l'affaire Bettencourt, dans laquelle il est aussi soupçonné.
Des conversations couvertes par le secret professionnel ?
Suite à ces écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption et trafic d'influence, en juillet dernier. Mais l'ancien président parlait à son avocat. Ces conversations n'étaient-elles pas protégées par le secret professionnel ? C'est ce que devra décider la cour d'appel ce jeudi 7 mai. Une décision qui pèsera donc sur l'avenir judiciaire et politique de Nicolas Sarkozy.
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