Adolescent tué lors d'un bal à Crépol : "Gouverner, ça n’est pas subir", affirme la députée RN Laure Lavalette

Dans la nuit du 18 au 19 novembre, un adolescent de 16 ans a été tué à Crépol, dans la Drôme. Dans cette affaire, neuf personnes ont été interpellées, mardi 21 novembre. "Il faut que la justice attrape les auteurs. Surtout, il faut que la justice soit ferme. Il faut que le sentiment d’impunité (…), n’existe plus. Il faut qu’il y ait de la dissuasion", affirme la députée RN du Var, Laure Lavalette.

À l’Assemblée nationale, Gérald Darmanin a regretté que certains politiques fassent des commentaires trop tôt sur cette affaire. Interrogée sur ces accusations de récupération politique, la parlementaire répond : "Gouverner, ça n’est pas subir. Gouverner, ça n’est pas aller sur place, condamner fermement. (…) Il faut quand on gouverne, mettre en un arsenal répressif pour permettre que ça n’arrive plus, qui soit à la hauteur de cet ensauvagement."

"La réalité du terrain"

Dans une interview accordée à Valeurs Actuelles, Marine Le Pen a déclaré : "On assiste à une attaque organisée émanant d'un certain nombre de banlieues criminogènes dans lesquelles se trouvent des milices armées qui opèrent des razzias." Pour Laure Lavalette, la présidente du RN "voit la réalité du terrain" et "voit ce que l’on vit". La députée estime que "vraisemblablement, c’était de la racaille". Elle détaille : "Une racaille, c’est quelqu’un qui arrive dans un bal populaire armé d’un couteau de boucher et qui veut planter tout le monde."