2014, première année de "croissance véritable" depuis 2007 ?
Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici est persuadé que
la croissance économique est de retour. Ce mercredi, il a affirmé que
2014 serait la première année de "croissance véritable " du PIB
français depuis 2007. Une annonce qui ne passe pas inaperçue, au moment où
le chômage ne cesse d'augmenter en France.
Une amélioration en cours
Début juillet, Pierre Moscovici avait déjà affirmé que la France était "en train de sortir de la récession ". Il avait annoncé "avec modestie, avec prudence, le début d'une reprise ". Ce mercredi, le ministre affirme sur RTL que "le deuxième trimestre a été un trimestre de croissance positive ". Optimiste, il pense qu'"un rythme comparable " peut être conservé sur la fin de l'année. Conclusion pour le ministre de l'Economie : "2014 devrait être la première année de croissance véritable depuis trois ans ".
Il ajoute que la croissance a été "nulle " entre 2007 et 2012. En mai dernier, le président Hollande avait réagi aux chiffres de l'Insee annonçant la récession française en envisageant une croissance nulle pour la France en 2013.
Le 14 juillet dernier, François Hollande avait tout de même déclaré vouloir se "battre contre le pessimisme", annonçant que la reprise était bien "là".
"Pourquoi pas 2% en 2015 ?"
Pour Moscovici, l'objectif de croissance est de 0,8%, avant de "repasser
nettement au-dessus de 1%, 1,5% pourquoi pas 2% en 2015 et 2016 ". Il a par ailleurs précisé que les prévisions de
croissance pour la fin de l'année 2013 et pour 2014 seraient "révisées au
moment du projet de loi de Finances ", relevant une baisse de l'ensemble
des prévisions sur la zone euro et la France.
Interrogé à propos d'un éventuel gel du barème de l'impôt
sur le revenu, le ministre a répondu que la politique du gouvernement "en
matière d'impôt sur le revenu, c'est de refuser les hausses d'impôts qui soient
généralisées, indifférenciées ". Il en a profité pour rappeler que les arbitrages fiscaux seraient rendus fin août.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.