L. Delahousse : La chronique du dimanche soir avec François Lenglet, bonsoir. Le Président nous invite à la pensée positive ou a-t-il réellement des éléments pour évoquer ce retournement économique.
F. Lenglet : Ça va un peu mieux, mais il s'agit d'une reprise lente. La France a encore le vent de face, à cause des chocs fiscaux répétés qui ont d'ailleurs commencé du temps de Nicolas Sarkozy. Le taux de change élevé de l'euro nous freine. Les leçons du passé sont sans équivoque: toutes les vraies reprises économiques ont débuté avec une baisse du taux de change de la monnaie, parce que cela améliore la compétitivité. Or, cette fois-ci au contraire, l'euro monte. C'est un vrai problème.
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