Particules fines : mesures de protection, quelle efficacité ?
Un nouveau pic de pollution aux particules fines a été enregistré aujourd'hui en Ile-de-France, deux semaines après l'alerte qui a frappé une partie de la France.
A chaque pic de pollution, ils s'arrachent dans les magasins spécialisés. Ces masques de protection très prisés des cyclistes il faut les porter? Faux. Pour les spécialistes, leur efficacité trouve vite ses limites. Ce masque réputé anti-pollution permet de se protéger des pollens, des grosses particules et des poussières.
Autre réflexe : se mettre au vert dans les jardins publics.
On est loin des pots d'échappement.
Je respire bien, je prends le soleil.
Aller dans les espaces verts: vrai et faux. Vrai car les arbres rendent l'air plus respirable, faux, car les particules fines ne s'arrêtent pas aux grilles de ces jardins. Même chez soi, nul n'est à l'abri de ces particules. Et sur les routes, quel moyen de transport privilégier ? La voiture protège ? C'est faux. Car son système de ventilation capte l'air pollué de la chaussée. Selon une étude récente, le taux de particules fines dans l'habitacle des voitures est trois fois supérieur à à celui de l'air extérieur. Beaucoup de médecins recommandent donc, en cas de pic de pollution, de rouler fenêtre ouverte. Malgré la proximité des pots d'échappemnt, il serait donc préférable de faire ses trajets à vélo, a une allure raisonnable, ou mieux : a pied.
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