Média : « Sélection à l’Université, la fin d’un tabou » un dossier spécial de L’Obs en kiosques le 26 octobre
Quelle est l’opinion des français sur la sélection à l’Université ? Comment le gouvernement compte-t-il réformer l’enseignement supérieur ? Pour répondre à ces questions, retrouvez les résultats d’un sondage exclusif IPSOS pour l’Obs, ainsi qu’une interview de la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, qui révèle les premiers éléments de sa réforme.
Dans son dossier spécial en kiosques le 26 octobre, L’Obs s’interroge sur la sélection à l’Université et l’opinion qu’en ont les français, grâce à un sondage exclusif réalisé par IPSOS auprès de plus de 2000 personnes. Retrouvez également dans ce numéro une interview inédite de la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, notamment autour des questions du tirage au sort et de l’échec massif à l’issue de la première année universitaire.
Découvrez ci-dessous les premières conclusions du sondage IPSOS.
Près de deux Français sur trois considèrent que trop d’élèves s’inscrivent à l’université.
Alors que la rentrée 2017 a vu l’inscription de 38100 étudiants supplémentaires dans l’enseignement supérieur par rapport à l’année précédente, le diagnostic des Français est sans appel : 63% considèrent qu’il y a actuellement trop d’élèves qui s’inscrivent dans les universités françaises.
Les plus critiques sont les parents d’étudiants, dont les enfants vivent les conséquences de cette pression démographique sur les premières années universitaires à travers des amphis surchargés : 70% d’entre eux pensent qu’il y a trop d’inscriptions (dont 28% « beaucoup trop »). Les parents de lycéens partagent également très majoritairement cette opinion (64% pensent qu’il y a trop d’inscrits (dont 31% « beaucoup trop »).
Un afflux à l’université qui s’explique avant tout par un défaut d’orientation selon les Français.
Pour les deux tiers des Français qui considèrent que trop d’étudiants s’inscrivent dans les universités françaises (63%), la principale explication à ce phénomène est un défaut d’orientation des jeunes. Il s’agit selon eux d’un problème d’orientation avant le baccalauréat généraliste de jeunes vers des cursus qui ne correspondent pas à leur formation et à leurs capacités (64% avancent cette explication). Le problème se pose aussi après le bac, vers des filières de l’enseignement supérieur qui ne leur offrent pas de réelles perspectives d’emploi (60%).
Le tirage au sort : une méthode profondément injuste à laquelle deux tiers des Français sont prêts à substituer d’autres formes de sélection.
Depuis plusieurs années, faute de place pour accueillir l’ensemble des candidats, dans certaines filières et universités particulièrement demandées, les places sont tirées au sort. Une solution profondément injuste selon 80% des Français, et notamment selon les parents concernés (81% des parents de lycéens et 87% des parents d’étudiants).
Retrouvez les résultats complets du sondage dans L'Obs, en kiosques à partir du 26 octobre.
Plus d’informations sur le site de L’Obs
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.