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Paris : un homme meurt après une interpellation avec usage de pistolet à impulsion électrique

Les causes du décès sont à ce stade indéterminées. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un homme est mort après avoir été victime d'un malaise à l'issue de son interpellation dans la soirée du vendredi 5 septembre 2014 à Paris au cours de laquelle les policiers ont utilisé leur pistolet à impulsion électrique.  (  MAXPPP)

Un homme est mort après avoir été victime d'un malaise à l'issue de son interpellation dans la soirée du vendredi 5 août à Paris au cours de laquelle les policiers ont utilisé leur pistolet à impulsion électrique (du type Taser).

Les policiers ont été appelés vendredi vers 20 heures dans un hôtel du 2e arrondissement, dans le centre de la capitale, pour tenter de maîtriser l'un de ses occupants qui menaçait de se jeter par une fenêtre du premier étage, selon une source policière, qui confirme une information de RTL.

L'homme, âgé de 34 ans, semble alors en "crise de démence aiguë", "il est transpirant, il bave", relate une autre source policière. Les policiers tentent de le raisonner, mais il menace de sauter, se montre "violent" et leur "donne des coups" dès qu'ils s'approchent, ajoute-t-elle. Estimant qu'il "présente un danger pour lui-même et pour autrui", selon cette source, les policiers font alors usage d'un pistolet à impulsion électrique.

Une enquête ouverte par la police des polices 

Ce dernier a été "utilisé en mode contact et non pas en tir [à distance]" qui occasionne une décharge plus puissante, selon cette source. "L'homme ne semble absolument pas réagir" à l'impulsion électrique et parvient à s'échapper par la porte de la chambre. Il est rattrapé devant l'hôtel par les policiers.

C'est au moment de lui passer les menottes, que l'homme, "très connu" des services de police pour des faits "graves", est pris de malaise, a ajouté la source policière, précisant que "l'intervention dans et devant l'hôtel s'est faite devant témoins".

Rapidement pris en charge par les pompiers, l'homme est mort samedi matin. Les causes du décès sont à ce stade indéterminées. Comme à chaque fois qu'un policier est amené à utiliser son arme de service, une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

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