Noël : e-commerce contre magasin traditionnel

La question est relancée par les achats de Noël: le commerce en ligne est-il en train de tuer les magasins traditionnels ? Chaque jour, son emprise s'accroît. Mais voilà que les grandes enseignes commencent à réagir.

Toutes les demi-heure, un nouveau site créé. Les sites de commerce en ligne sont toujours plus nombreux, toujours plus puissants. Dans cet entrepôt qui fait la taille de 10 terrains de football, le rythme est effréné pendant les fêtes. L'entreprise peut envoyer 700.000 produits en une seule journée. Face à cette concurrence, les enseignes traditionnelles ripostent.

Un déguisement de magicien et un kit de magie.

Je vais vous chercher les produits.

Ces cadeaux de Noël ont été mis de côté Cette maman les a d'abord réservés sur Internet.

C'est parfait, on choisit son heure, on sait que c'est ouvert jusqu'à 19h. C'est parfois plus simple que d'avoir à attendre le livreur.

Commande sur Internet et livraison en boutique, on appelle ça le "clic and collect". Les avantages : gagner du temps, ne pas payer de frais de livarison et éviter un autre stress de Noël, la rupture de stock.

C'est la possibilité de réserver sur un autre magasin du réseau qui n'est pas disponible sur notre magasin.

Alors que 7 Français sur 10 comptent faire leurs courses de Noël le "clic and collect" est la réponse des magasins traditionnels. Les sites qui chaque année voit leur chiffres d'affaires exploser, encore 20 % de croissance en 2012. Parmi ceux qui ont souffert de cette concurrence, voici la nouvelle arme contre le commerce en ligne : des casiers.

Je suis en train de taper le code qu'on m'a envoyé par SMS suite à ma commande. Je valide. Si j'ai un souci, j'ai un vendeur en direct qui peut me répondre.

Plutôt séduite donc, mais le grand gagnant c'est l'enseigne. Avec ces casiers, elle évite des frais de livraison élevés. Surtout, elle voit ses ventes augmenter. 40 % des personnes qui ont réservé vont acheter des produits en plus en magasin. Mais la riposte ne vient pas que des grandes enseignes. Au Puy-en-Velay en Auvergne, toute la commune se bat aujourd'hui contre l'e-commerce. Avec un mot d'ordre: l'union fait la force. 150 boutiques se sont alliées pour proposer leurs produits, des montres, des instruments de musique ou encore des chaussures. Cette vendeuse doit désormais prendre ces articles en photo. Elle propose 300 références sur le net. Ça prend du temps mais ça rapporte de l'argent.

Les ventes, je les ai bien prises à quelqu'un. Certainement à des gros faiseurs de sites Internet de chaussures.

Les clients sont ravis de faire marcher les commerces de la ville.

On est chez soi et on fait marcher les commerçants du Puy.

En France, 3 autres commues se sont lancées dans la même aventure.