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NKM réunit ses "volontaires" à la Bastille, sous le signe de la liberté

A la Bastille et sous le signe de "la liberté": Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni dimanche à Paris les "volontaires" qui l'ont épaulée dans sa campagne victorieuse des primaires UMP pour une fête en plein air à l'atmosphère bon enfant.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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A la Bastille et sous le signe de "la liberté": Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni dimanche à Paris les "volontaires" qui l'ont épaulée dans sa campagne victorieuse des primaires UMP pour une fête en plein air à l'atmosphère bon enfant.Ils étaient quelques centaines - la députée a ensuite, par tweet, remercié 1.500 fidèles - à avoir déballé des paniers à pique-nique et épinglé à leur revers le badge à l'effigie de leur championne (NKM avec un M en forme de coeur), entre le génie de la Bastille et le bassin de l'arsenal.

Un lieu à l'est de la capitale, cet est dont tous les arrondissements sont dominés par la gauche. NKM n'a pas encore annoncé son lieu d'implantation pour le futur scrutin (en réalité 20 votes, un par arrondissement). Une certitude: elle devra en faire basculer plusieurs si elle veut empêcher Anne Hidalgo de succéder au socialiste Bertrand Delanoë, dont elle est la première adjointe.

Costume pantalon grège, chemise de soie beige, stilettos clairs, la candidate est passée parmi les "volontaires" de sa campagne, revendiquant un "contact direct, personnel, presque charnel" avec ses équipes et ses électeurs. "Bien sûr, il y a le projet, la vision pour la faire connaître il faut ce contact", y compris "avec ceux qui ne sont pas encartés et n'ont pas forcément envie de l'être"."Il faut que tous ceux qui ont envie du progrès à Paris, de mettre Paris en mouvement, puissent le faire", selon elle, assurant que "le mot clef" est "la liberté". Ce qu'elle avait déjà proclamé au soir de sa victoire interne à l'UMP.

Picorant ici une gougère au fromage faite maison, là des crudités dans un panier, l'ex-ministre a remercié ses fidèles sur cette place "où souffle l'esprit de Paris", a-t-elle dit.Pourquoi la Bastille ? "Parce qu'à Paris, il y a plusieurs Bastille à prendre, parce que la gauche ne doit se sentir propriétaire d'aucun lieu, parce que nous serons toujours là où on ne nous attend pas", résumait Vincent Roger, conseiller UMP du IVème.

Dans la petite foule, nombre d'autres élus comme le député Bernard Debré, et les ex-rivaux de NKM dans la primaire, Jean-François Legaret et Pierre Yves Bournazel, tous deux s'affirmant résolus à combattre aux côtés de celle qui les a battus dès le premier tour le 3 juin. Présents également Dominique Tiberi, fils de l'ex-maire de Paris et toujours maire du crucial Vème arrondissement Jean Tiberi, le secrétaire national de l'UMP Charles Beigbeder ou encore l'actrice Véronique Genest. NKM a ensuite pris la parole sur une petite estrade blanche, relayant une "playlist" musicale où la chanson de Gilbert Bécaud avait la belle part : "elle avait un joli nom, mon guide, Nathalie..."

"On m'avait dit +tu sais Paris c'est pas pour nous+, du coup, esprit de contradiction, j'ai cru en la victoire", a lancé la prétendante à la mairie de Paris sous les applaudissements, remerciant ses volontaires d'être présents pour écrire "la suite de l'histoire".Sans nommer sa rivale PS, l'ex-ministre n'a pas manqué de lui lancer quelques piques, ainsi qu'à l'ensemble de l'équipe sortante, à qui elle reproche de copier ses propositions.

"Ces derniers temps, je me sens suivie (...) Je dis un jour qu'il faut ouvrir les boutiques le dimanche, à l'Hôtel de Ville le lendemain on change d'avis (...) Je donne la priorité au logement intermédiaire, ça devient leur objectif. L'ouverture des métros la nuit, le ticket de stationnement électronique, je suis pour, ils le reprennent à leur profit !", a-t-elle énuméré.

La députée de l'Essonne a martelé son attachement à "la liberté face aux appareils, la liberté face à nous-mêmes, la liberté d'avoir des idées", avec un clin d'oeil à la place de la Bastille, "d'où est partie la liberté guidant le peuple, la liberté qui nous guide toujours". "Il ne faut pas être le premier, il faut être unique", a-t-elle lancé, en concluant par une citation de Jules Renard: "Ajoutez deux lettres à Paris et ça fait paradis. Gagnons deux tours avec les électeurs et ce sera le bonheur". 

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