Washington et Pékin accordent leurs violons face à la Corée du Nord
Le chef de la diplomatie
américaine, John Kerry, est en voyage officiel à Pékin, sur fond de tensions
exacerbées entre la Corée du Nord et sa voisine du sud. L'occasion pour
Washington de convaincre les autorités chinoises de hausser le ton sans délai face
à son allié nord-coréen, qui menace toujours d'effectuer un nouveau tir de
missile. Ce serait "une énorme erreur", avait lancé vendredi John
Kerry à l'adresse de Pyongyang.
Samedi, Pékin et Washington ont
promis d'œuvrer de concert pour dénucléariser la Corée du Nord. "S'attaquer
au problème nucléaire en Corée sert les intérêts de toutes les parties",
a lancé Yang jiechi, le chef de la diplomatie chinoise. "La Chine et
les Etats-Unis doivent ensemble prendre des mesures pour parvenir à l'objectif
de dénucléarisation de la péninsule coréenne", a acquiescé son
homologue américain John Kerry.
Discussions à six
Seul allié de poids du dictateur
Kim Jong-un, le pouvoir chinois est généralement considéré comme le mieux à
même d'amener Pyongyang à mettre un bémol à sa rhétorique guerrière. L'objectif
est de ramener la Corée du Nord à la table des négociations sur le
démantèlement de son programme nucléaire. Ces discussions à six réunissent,
outre les deux Corées, Américains, Chinois, Russes et Japonais.
La télévision nord-coréenne n'a
pipé mot de la visite de John Kerry à Pékin.
Selon Séoul, aucun mouvement de missile n'a été détecté depuis jeudi en Corée
du Nord, aucun tir de missile ne semble imminent.
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