Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo L'Akademik Shokalskiy toujours prisonnier des glaces

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Akademik Shokalskyi, bloqué par les glaces
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Après l'échec du brise-glace chinois, "l'Astrolabe" français aussi a dû renoncer à lui porter secours. Le navire russe "Akademik Shokalskiy" est prisonnier de l'Antarctique depuis la veille de Noël. Mais l'ambiance à bord reste bon enfant...

Depuis le 24 décembre, le bâtiment russe est bloqué par les glaces et immobilisé par un blizzard violent à 200 kilomètres au large de la base française Dumont d'Urville (pôle sud, Antarctique). Un brise-glace chinois qui a voulu lui porter secours, le Snow Dragon, a dû abandonner, samedi 28 décembre, pour ne pas se trouver dans la même situation. L'Astrolabe français a lui aussi fait une tentative dans la même journée pour rallier l'Akademik Shokaskiy - sans succès. Le seul espoir est désormais le bateau australien Aurora Australis, toujours en route. Mais la zone est réputée particulièrement difficile...

Le navire russe "MV Akademik Chokalsky" est prisonnier des glaces de l'Antarctique depuis mardi 24 décembre 2013.  (ANDREW PEACOCK / FOOTLOOSEFOTOGRAPHY.COM / AFP)

Malgré cette situation délicate, l'ambiance à bord reste bon enfant. Les passagers ? Soixante-quatorze scientifiques et touristes. Cette mission australienne effectue des expériences, sur les traces des expéditions polaires du début du XXe siècle comme celle de l'explorateur australien Douglas Mawson. Le responsable de l'expédition AAE Intrepid Science s'amuse de l'émergence de compétences scientifiques étonnantes : "Aujourd'hui, certains ont appris à faire des noeuds avec les cordes - ce qui leur a paru fantastique. D'autres, plus scientifiques, ont jaugé la température de l'océan en jetant des pièces de monnaie. Enfin, cela reste assez basique, et j'espère qu'on bientôt va se sortir de là - avant au moins deux jours !" conclut-il en riant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.