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Vidéo Au Venezuela, l'appel de Juan Guaido depuis le Parlement, cœur de l'opposition

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Article rédigé par franceinfo
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Juan Guaido a demandé aux Vénézuliens de manifester mercredi pour s'opposer au président en exercice. Un appel lancé depuis le Parlement, centre du combat qu’il mène pour prendre les rênes du pays .

Le Parlement du Venezuela est devenu en moins d'un mois le symbole de l'opposition. C'est de ce bâtiment officiel que Juan Guaido dispute la présidence à Nicolas Maduro, chef d'État en exercice. Mardi 29 janvier, c'est du Parlement encore qu'il s'est une nouvelle fois exprimé pour asseoir son pouvoir présidentiel.

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"Au Venezuela, il y a un président légitime, c’est moi, clame Juan Guaido. Les informations parlent d’auto proclamation. C’est important pour la communauté internationale qui m’entend aujourd’hui de dire qu’il n’y a pas eu d’élections libres en 2018 et que depuis le 10 janvier, il y a une usurpation du pouvoir exécutif. Cela se termine en apocalypse, avec des assassinats, de la torture, du vol, entre autres choses. Et aujourd’hui, le gouvernement n’appellera pas à des élections libres parce que nous sommes dans un régime dictatorial." 

Les forces du Parlement en appui à Juan Guaido

Le Parlement, lieu emblématique pour Juan Guaido, tire sa force de la présence de députés retranchés là pour le soutenir, depuis la première heure, avec une série d'arguments. "Premièrement, explique Juan Andrés Mejia, élu de l'opposition, c'est la reconnaissance du peuple qui l'accompagne à travers toutes les manifestations à l'intérieur et à l'extérieur du Venezuela. La deuxième force, c'est sa légitimité. Le Parlement a été élu par 14 millions de VénézuéliensLa troisième, c'est la communauté internationale qui nous dit que Guaido ne doit plus être ce président par intérim, mais que de nouvelles élections libres doivent être organisées, ce qui est le désir de tous les Vénézuéliens."     

Toutefois, le Parlement, symbole de l'opposition, est un tableau à nuancer, selon l'un des rares journalistes vénézuéliens présents au milieu de la masse de reporters étrangers, Rafael Hernandez. "Ce Parlement représente le sentiment d'une partie importante du pays, mais pas de tout le monde, observe le journaliste. Il existe des Vénézuéliens qui ne sont pas chavistes, mais qui ne sont pas non plus d'accord avec l'opposition. Et il existe aussi les pro-chavistes." 

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