A l'occasion des célébrations pascales, le pape François hausse un peu plus le ton contre le terrorisme. Présidant le chemin de Croix au Colisée, à Rome, vendredi 3 avril, le souverain pontife a dénoncé "la furie jihadiste", évoquant des "barbares", des "bourreaux qui s'en prennent d'abord aux chrétiens d'Orient mais à toutes les minorités religieuses". "Aujourd'hui, nous voyons nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi en Toi, sous nos yeux ou souvent avec notre silence complice", a-t-il accusé d'une voix sombre, en s'adressant au Christ.Une sémantique étonnanteLors de son discours, le souverain pontifie a utilisé un "vocabulaire très éloigné de la sémantique des évangiles. Ce sont des mots que François utilise depuis six mois maintenant", rapporte le correspondant permanent de France 2 à Rome, Renaud Bernard.Par ailleurs, toujours selon le journaliste sur place, le pape n'a pas hésité à "appeler à une intervention militaire" afin de combattre la menace jihadiste.