Vol Rio-Paris : un premier corps remonté de l’épave de l’Airbus
Huit gendarmes sont présents à bord du navire "L’Ile de Sein" au large du Brésil. Des militaires de la gendarmerie des transports aériens (GTA), de la gendarmerie maritime et de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN). Ils sont chargés des investigations dans le cadre de la commission rogatoire délivrée en juin 2009, aussitôt après l’accident du vol AF447 qui effectuait la liaison Rio-Paris.
Un premier corps de victime leur a été remis ce matin : la dépouille "dégradée" d’un passager "restée immergée durant deux années à 3.900 mètres de profondeur", écrit la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) dans un communiqué. Le corps était "toujours attaché sur un siège de l’aéronef", poursuit le communiqué.
Prélèvements ADN
Des prélèvements ont aussitôt été effectués. Ils seront ramenés en France la semaine prochaine, en même temps que les deux boites noires repêchées il y a quelques jours. Peut-être pourront-ils permettre d'identifier la victime au moyen de son ADN.
Il s’agit du premier corps remonté à la surface. Mais "de fortes incertitudes subsistent quant à la faisabilité technique de la remontée des corps", écrit la DGGN. "Les tentatives de relevage sont effectuées dans des conditions particulièrement complexes et jusque-là inédites", poursuit le communiqué.
Près de deux ans après la catastrophe, le crash de l’airbus A330, qui avait coûté la vie aux 228 passagers et membres d’équipage, reste inexpliqué. L’analyse des deux enregistreurs de vol devrait permettre d’en savoir plus.
Gilles Halais, avec agences
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