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Vidéo L’horreur des internats américains racontée par une activiste indigène

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“On savait que certains enfants ne rentraient jamais chez eux. Ils disparaissaient.” Déborah Parker, une activiste indigène, raconte l’horreur des anciens internats pour enfants autochtones aux Etats-Unis.
VIDEO. L’horreur des internats américains racontée par une activiste indigène “On savait que certains enfants ne rentraient jamais chez eux. Ils disparaissaient.” Déborah Parker, une activiste indigène, raconte l’horreur des anciens internats pour enfants autochtones aux Etats-Unis.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

“On savait que certains enfants ne rentraient jamais chez eux. Ils disparaissaient.” Une activiste indigène raconte l’horreur des anciens internats pour enfants autochtones aux Etats-Unis.

Elle était enchaînée à un radiateur et battue chaque jour

Le 11 mai 2022, un rapport du Département de l’Intérieur des Etats-Unis identifiait plus de 400 anciens internats soutenus et financés par le gouvernement américain.

Dans ces établissements, les enfants indigènes recevaient régulièrement des formes de maltraitance et étaient forcés à s'assimiler. Le rapport a également identifié plus de 50 cimetières dans ces pensionnats. 

“Personne ne voulait parler de la souffrance et de la torture. On savait qu’il y avait une petite cellule de prison. On savait qu’il y avait une cave, où on mettait les enfants qui pleuraient et voulaient rentrer chez eux”, explique Déborah Parker, une activiste indigène.

“On a invité les survivants de ces pensionnats à venir s’exprimer et raconter leur histoire, et je suis très inquiète. Je ne veux pas perdre un autre de nos anciens. Ce sont nos gardiens du savoir.”

“J’aimerais savoir parler ma propre langue. Ça me fend le cœur de ne pas pouvoir communiquer avec certains de nos anciens qui sont prêts à parler.”

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