Une entreprise des Bouches-du-Rhône sollicitée pour rechercher la boîte noire
ACSA a développé un système de localisation, qui permettent de détecter tout type de cible
sous-marine, que ce soit un corps ou une boîte noire. L'ensemble du système
-dont quatre bouées-, dont le poids n'excède pas 500 kg, "permet de retrouver la
boîte noire en moins d'une journée jusqu'à une limite de 3.000 mètres".
Dans le cas de l'Airbus A330 d'Air France qui s'est abîmé lundi dans
l'Atlantique, "on est a priori aux limites du système", explique Yann Lepage, responsable du département robotique sous-marine.
_ Interrogé sur la probabilité de retrouver la boîte noire, Yann Lepage estime que
"tout dépend de l'immersion. Après 3.000 m, c'est trop profond".
Ces bouées, de 30 kg chacune, sont constituées d'un cylindre d'un mètre,
tenu en surface par de petits flotteurs, et d'une antenne de 1,5 m qui permet de
se localiser par GPS et d'envoyer l'heure d'arrivée des signaux recueillis par
radio.
L'entreprise est déjà intervenue, avec ce matériel, sur d'autres catastrophes aériennes pour rechercher
les boîtes noires, notamment lors du crash du Boeing 737 à Charm El-Cheikh
(Egypte) en 2004.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.