Une aile de la Maison Blanche subit de grands travaux de rénovation
Les ouvriers s'affairent dans la West Wing, qui abrite notamment le Bureau ovale et la Situation Room. L'occasion de découvrir le siège de la présidence américaine sous un jour nouveau.
C'est l'heure des travaux dans la West Wing de la Maison Blanche, qui abrite notamment le Bureau ovale et la Situation Room, salle dédiée à la gestion des crises. Les ouvriers ont la voie libre, puisque Donald Trump est parti en vacances pour deux semaines dans son golf de Bedminster, tandis que ses proches conseillers se sont temporairement installés dans le bâtiment adjacent (Eisenhower Executive Office Building).
Principal chantier : la climatisation
Comme le reste de la Maison Blanche, dont la première pierre a été posée en 1792, la West Wing a besoin, à intervalles réguliers, d'un coup de neuf. Cette année, le principal chantier consiste à moderniser le système de climatisation. "Il a largement dépassé sa durée de vie et risque, sans intervention, de tomber en panne rapidement", souligne la GSA, agence chargée de l'entretien des bâtiments fédéraux.
Tout a été évacué dans le Bureau ovale : les fauteuils où sont reçus les dirigeants étrangers, les canapés, les tableaux, et même le mythique Resolute Desk, le bureau des présidents.
Près d'un million d'euros de tapis et moquettes
Le remplacement des tapis et moquettes est également prévu pour un montant total de 1,17 million de dollars (990 000 euros), tandis que le rafraîchissement des peintures devrait coûter 275 000 dollars (232 650 euros), selon la GSA. L'agence précise que ces dépenses sont cohérentes avec celles engagées par les trois administrations précédentes. Tout a été évacué dans le Bureau ovale.
Les travaux de rénovation en cours n'ont rien d'exceptionnel, mais ont pris un relief particulier après des récents propos de Donald Trump sur l'état du bâtiment public le plus célèbre des Etats-Unis : "un vrai taudis" aurait-il affirmé à des membres de son club, selon Golf magazine. Le magnat de l'immobilier a catégoriquement démenti avoir tenu de tels propos, assurant par la suite être heureux dans le bâtiment : "J'adore la Maison Blanche".
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