Tueries aux Etats-Unis : la tristesse, le débat et l'inflexibilité des politiques face aux armes
Les jours qui suivent les massacres malheureusement fréquents aux États-Unis semblent répéter un même schéma. À la tristesse succède le débat qui est systématiquement confronté à l'impassibilité des dirigeants américains.
De Columbine en 1999 à Parkland en 2018, les tueries dans les écoles des États-Unis se suivent et se ressemblent. Première phase : les larmes et les prières. "Tous ceux qui nous ont été retirés avaient la vie devant eux. Une vie remplie de choses merveilleuses. Un potentiel illimité", déplore Donald Trump, au même titre que Barack Obama qui, quelques années plus tôt, déclarait à propos des victimes d'un autre massacre : "Ils avaient la vie devant eux, des anniversaires, des diplômes, des mariages, des enfants."Trump, Obama, Bush ou Clinton, tous appellent à la prière pour les disparus.
Polémiques et inflexibilité des dirigeants
Arrive ensuite la phase 2 : les voix qui cherchent à se faire entendre contre le lobby des armes. Le député démocrate John Lewis appelle par exemple les membres du parlement à "faire leur travail" en votant une loi contre les armes. Mais ces voix sont systématiquement confrontées à la phase 3 : l'inflexibilité des dirigeants. George W. Bush affirmait que "les citoyens honnêtes ont le droit de posséder une arme", Donald Trump estime que ces mêmes "Américains honnêtes" ont "droit à l'autodéfense". C'est même le cas de Barack Obama qui a assumé le fait de ne pas vouloir "ôter les armes des gens".
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