Tuerie des policiers : Dallas sous le choc
Au lendemain de la mort de cinq policiers abattus en marge d'une manifestation, la ville texane vit dans l'angoisse. Les tensions raciales sont ravivées, en pleine campagne pour la prochaine élection présidentielle.
C'est un cocktail explosif qui peut expliquer le drame de Dallas : des armes d'assaut en libre circulation, un racisme latent et une succession de bavures policières touchant en particulier la communauté afro-américaine dans tout le pays. Barack Obama et Hillary Clinton ont tous deux appelé à un apaisement des relations entre les forces de l'ordre et la population, tandis que les Républicains accusent les démocrates d'attiser le sentiment anti-police.
La police en état d'alerte
Partout aux Etats-Unis, à New York par exemple, les forces de police sont passées en état d'alerte, dans la crainte que des tueries similaires à celle de Dallas puissent se produire ailleurs. Les derniers mois menant au scrutin présidentiel de novembre risquent d'être particulièrement tendus. La campagne opposant Hillary Clinton à Donald Trump tournera certainement beaucoup autour des relations intercommunautaires, avec des positions diamétralement opposées de la part des deux candidats.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.