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SOS banques en péril : Bush met 700 milliards sur la table

Le plan de sauvetage des banques américaines, mises à mal par la crise des crédits à risques, coûtera 700 milliards de dollars au contribuable américain. C’est la somme que veut provisionner l’administration Bush pour mettre fin aux turbulences qui secouent les marchés financiers…
Article rédigé par franceinfo
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Deux ans pour récupérer des actifs liés à des emprunts hypothécaires, à la racine de la crise financière. Deux ans et une enveloppe de 700 milliards de dollars au maximum. Les parlementaires semblent avoir été convaincus de la nécessité d'engager ces sommes sans précédent, correspondant à la fourchette qu'avait laissé deviner le secrétaire au Trésor.

Le président Bush a défendu l'importance des sommes qui seraient engagées. "Je suis convaincu que cette approche audacieuse coûtera beaucoup moins aux familles américaines que l'alternative" consistant à ne pas intervenir. Le locataire de la Maison blanche a brandi la menace de suppressions d'emplois "massives", d'une dégradation continue du marché immobilier et d'un tarissement des prêts à la consommation : une crise qui pourrait égaler en gravité la Grande dépression des années 30.

D’après le projet de loi, ce plan s’étalerait donc sur deux ans maximum. Mais le Trésor américain pourrait garder en son nom les actifs récupérés aussi longtemps que nécessaire. En outre, seules des institutions financières ayant leur siège aux Etats-Unis seraient concernées. Enfin, l'administration fédérale demanderait au Congrès la permission d'embaucher des gestionnaires de fonds pour gérer les créances douteuses dont elle entend soulager les banques.

Ce plan a été communiqué au Congrès au terme d'une folle semaine marquée par la panique puis l'euphorie des Bourses, avec des interventions en cascade de l'administration Bush, qui a assisté au dépôt de bilan de la banque d'affaires Lehman Brothers et nationalisé l'assureur AIG. Sans compter toute une série de mesures de portée plus immédiate, destinées à rassurer et à favoriser la liquidité des marchés.

Gilles Halais avec agences

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