Santé : faut-il généraliser les tests génétiques ?
Sarah Valinsky, vient de faire aux Ătats-Unis un test interdit en France : un test gĂ©nĂ©tique pour savoir si elle a une prĂ©disposition au cancer du sein et des ovaires. Elle vient prĂ©senter ses rĂ©sultats au professeur Pujol.
Sarah Valinsky et sa soeur ont toutes les deux eu un cancer, mais ça ne justifie pas un test en France. "La rĂ©ponse est non et ça, c'est trĂšs heureux parce que ce test indique qu'il n'y a pas de prĂ©disposition claire sur vos gĂšnes", affirme le professeur Pujol. Des rĂ©sultats rassurants pour Sarah Valinsky et sa famille. "Combien de femmes en France peuvent aller se faire tester Ă New York ? ", demande Sarak Valinsly, consciente de sa chance. Le professeur Pujol milite pour Ă©largir l'accĂšs Ă ces tests. "Il est difficile aujourd'hui d'interdire certains types de tests dans certaines situations un peu limite oĂč la personne clairement informĂ©e veut savoir".
Les tests génétiques divisent
Aujourd'hui l'analyse génétique n'est proposée et remboursée qu'au cas par cas et selon l'histoire des cancers dans la famille. Plusieurs spécialistes voudraient que la loi de bioéthique permette d'assouplir les rÚgles, mais les députés ont rejeté en premiÚre lecture tout dépistage génétique en population générale. 100 à 200 000 Français ont déjà eu recours à des tests génétiques via internet alors qu'ils sont illégaux et sans accompagnement médical. Face à ce phénomÚne, le comité national d'éthique recommande une étude pilote pour proposer un dépistage génétique élargi, mais encadré.
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