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Quatre nouveaux otages colombiens libérés par les Farc

Quatre otages colombiens détenus depuis au moins six ans par les Farc ont été libérés sans contrepartie par la guérilla marxiste afin de les remettre au président vénézuélien Hugo Chavez.
Article rédigé par franceinfo
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Des hélicoptères du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sont venus les récupérer dans le sud-est de la Colombie. Libérés par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), les ex-otages sont arrivés au Venezuela, où ils doivent être reçus par Hugo Chavez.

Peu après leur remise en liberté, le porte-parole de la présidence vénézuélienne, Jesse Chacon, a confirmé que les anciens parlementaires colombiens étaient "sains et saufs". A Bogota, le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a confirmé la libération des ex-parlementaires et précisé qu'ils "n'étaient pas porteurs de preuves de vie d'autres otages".

Les quatre anciens parlementaires colombiens, Gloria Polanco, Orlando Beltran, Luis Eladio Perez et Jorge Gechem, faisaient partie du groupe des 43 otages dits "politiques", dont trois Américains Ingrid Betancourt, que les Farc ont proposé de relâcher en échange de 500 guérilleros emprisonnés. Dans une déclaration diffusée par la télévisions colombienne, l'un des otages relâchés ce soir affirme que la Franco-Colombienne est "très malade", dans "une situation extrêmement difficile".

Le 2 février, les Farc avaient proposé de remettre au président du Venezuela trois otages, avant que ne s'ajoute à la liste l'ex-sénateur Jorge Eduardo Gechem, qui souffre notamment de problèmes cardiaques. Dès l'annonce de ces libérations sans contrepartie, les Farc ont envoyé un communiqué à la station de radio Caracol pour annoncer au gouvernement colombien que s'il désirait que d'autres otages soient relâchés, il lui faudrait accepter "la démilitarisation" des deux localités de Pradera et Florida (sud-ouest), ce qu'il refuse catégoriquement.

Les rebelles ont précisé que ces libérations étaient destinées à leur "ami" Chavez et ne s'inscrivaient pas dans le cadre d'un accord avec le gouvernement du président colombien Alvaro Uribe. Ce dernier a toutefois autorisé l'opération vénézuélienne.

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