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Vidéo Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electric "Davos n'est pas un endroit où on ne parle que d'économie entre élites"

Publié le 24/01/2018 13:51

Temps de lecture : 2min - vidéo : 7min

:l'éco mercredi 24 janvier avec Jean-Pascal Tricoire :l'éco mercredi 24 janvier avec Jean-Pascal Tricoire (FRANCEINFO)

franceinfo - Alexandre Peyrout

France Télévisions

Invité de :l'éco en direct du forum économique mondial de Davos, le PDG de Schneider Electric a exprimé ses attentes quant au sommet de Davos et aux interventions des présidents français et américain.

PDG de Schneider Electric, entreprise mondiale dans la gestion connectée de réseaux électriques, Jean-Pascal Tricoire attend impatiemment la venue du président de la République, Emmanuel Macron, mercredi 24 janvier. "Je pense qu'il va réaffirmer le changement de position de la France. Notre pays est redevenu une terre d'accueil pour les investisseurs et d'innovation."

Davos, rendez-vous annuel des chefs d'États et d'entreprise du monde entier. Mais pas pour autant un rendez-vous du monde des élites selon Jean-Pascal Tricoire. "Tout le monde vient à Davos : les gouvernements, les entreprises, mais aussi les ONG. Le 23 janvier, un accord a été signé entre Schneider et le haut-commissariat aux réfugiés, pour fournir de l'énergie aux camps qui se multiplient aux quatre coins du globe. Davos n'est pas un endroit où on ne parle que d'économies entre élites."

"Le combat contre le réchauffement climatique passe par les entreprises et les villes "

"Le président américain Donald Trump est annoncé à Davos le 26 janvier, et ce n’est un secret pour personne, il n’est pas très concerné par le changement climatique. Mais vous, Jean-Pascal Tricoire, êtes l’un des patrons les plus engagés sur le domaine écologique. Qu’attendez-vous pour essayer de convaincre Donald Trump de revenir dans les accords de Paris ?"

Jean-Pascal Tricoire a répondu à la question qui fâche : "Les États-Unis sont la première démocratie du monde, les gens qui combatte le réchauffement climatique sont les entreprises, les villes et les États fédérés. Quelle que soit la position du gouvernement fédéral, il y a un réel soutien pour le développement durable."

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel a terminé l'interview avec la chanson préférée de son invitée : Delilah, de Florence and the Machine.

Demain, toujours en direct de Davos, Jean-Paul Chapel recevra Pascal Cagni, président de Business France.

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