Alors que les agences gouvernementales mettent en général un point d'honneur à tout faire pour ne pas influencer d'une façon ou d'une autre les campagnes électorales, l'annonce du FBI a fait l'effet d'une bombe, moins de deux semaines avant le duel entre Hillary Clinton et Donald Trump. Le patron du FBI s'est justifié en déclarant que son objectif était de tenir au courant les élus du Congrès des nouveaux éléments s'étant ajoutés au dossier.Une image ternieDe nouveaux sondages d'intentions de vote qui seront publiés en début de semaine diront si cette affaire à rebondissements a une chance de peser sur l'issue d'un scrutin qui semble promis d'avance à la candidate démocrate. Quoi qu'il arrive, l'image d'Hillary Clinton ressortira écornée, de nombreux électeurs ne la jugeant pas forcément digne de confiance. De plus, la perspective de poursuites judiciaires n'est pas totalement écartée.