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Présidentielle américaine : le milliardaire et ancien maire de New York Michael Bloomberg candidat à l'investiture démocrate

L'homme d'affaires est la neuvième plus grande fortune mondiale. Sa candidature porte à 16 le nombre de candidats en lice.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'ancien maire de New York Michael Bloomberg s'exprime dans un centre culturel chrétien à Brooklyn, le 17 novembre 2019. (YANA PASKOVA / AFP)

Sa candidature imminente était un secret de polichinelle. Michael Bloomberg a officialisé, dimanche 24 novembre, son entrée en lice dans la primaire du parti démocrate en vue de l'élection présidentielle américaine. Maire de New York pendant douze ans, cet homme d'affaires de 77 ans a une fortune estimée par le magazine Forbes à 53,4 milliards de dollars, la neuvième mondiale. Ancien républicain, il représente l'aile la plus centriste des démocrates.

"Nous ne pouvons pas nous permettre quatre années supplémentaires d'actions immorales et irréfléchies de la part de Donald Trump", a-t-il écrit sur son site internet. "Il représente une menace existentielle pour notre pays et nos valeurs. S'il remporte un nouveau mandat, nous pourrions ne jamais nous en remettre".

Pour l'instant distancé dans les sondages

Michael Bloomberg avait multiplié les préparatifs ces dernières semaines, s'enregistrant notamment jeudi auprès de la commission électorale fédérale, et lançant une campagne de publicités télévisées pour un montant record de 31 millions de dollars.

Ses moyens financiers, très supérieurs à ceux de ses rivaux, seront un avantage, mais les sondages, qui testaient déjà l'hypothèse de sa candidature, n'en font pas pour l'instant un des favoris. Au niveau national, il recueille 2,3% des intentions de vote, selon le site Real Clear Politics, qui compile les nombreuses enquêtes d'opinion. Loin derrière les favoris Joe Biden, Elizabeth Warren et Bernie Sanders.

Son entrée en lice très tardive complique également sa candidature : selon le New York Times, il prévoit déjà de faire l'impasse sur les premiers Etats qui voteront en février, faute de temps pour monter une campagne de terrain efficace, pour se concentrer sur les scrutins du fameux "Super tuesday", en mars.

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