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Vidéo Qui est Larry Flynt ?

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Larry Flynt
Larry Flynt Larry Flynt
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le fondateur de Hustler, célèbre magazine pornographique, offre 10 millions de dollars à quiconque lui donnera des informations permettant de destituer Donald Trump. 

Larry Flynt, millionnaire égocentrique, a toujours divisé l’opinion aux États-Unis.

En 2012, alors qu’il soutenait Barack Obama pour sa réélection, Larry Flynt propose 1 million de dollars pour toute information sur la situation fiscale de Mitt Romney, qu’il déteste. Récidive aujourd’hui où il propose 10 fois plus pour destituer Donald Trump.

Retour sur la vie de celui qui se considère comme un héros de la liberté d’expression.

Le millionnaire scandaleux

À 32 ans, il lance le magazine Hustler pour concurrencer Playboy.

À 33 ans, il fait fortune et scandale en publiant des photos de Jackie Kennedy Onassis nue.

L’année suivante, il est mis en examen pour obscénité et proxénétisme. Condamné en première instance, il est relaxé en appel. Au fil des années, il devra faire face à de nombreux procès.

 Larry Flynt ne cache pas son ambition : "J'ai toujours dit que le climat serait beaucoup plus sain en Amérique si on pouvait accepter que la sexualité humaine est très importante."


Chrétienté et engagement politique

À 35 ans, convaincu que JFK a été assassiné par la CIA, il s’offre une pleine page dans un journal et promet 1 million de dollars contre des preuves. Déjà.

La même année, il rencontre la sœur du président Jimmy Carter.

 Sous son influence, il se convertit au christianisme évangéliste et décide de ne plus publier de photos de femmes "présentées comme des morceaux de viande" dans son magazine.

À 57 ans, en pleine affaire Monica Lewinsky, il promet 1 million de dollars à qui lui apporterait des preuves de scandales sexuels incluant des politiques.

À la suite de ses investigations, Robert Livingston, un élu républicain est contraint de démissionner. Il devient ensuite un habitué des récompenses contre des informations de ce genre.

À 71 ans, alors que l’homme qui lui a tiré dessus en 1978 doit être éxécuté, il prend position contre la peine de mort, en déclarant : "Je pourrais facilement soutenir la peine de mort si je pensais que c’était un moyen de dissuasion. Mais ça ne l’est pas. Et il n’y a pas de preuve scientifique ou historique qui prouve le contraire."

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