Il y a un an, la fusillade de Parkland bousculait les États-Unis. Perpétrée par un adolescent, cette tuerie de masse a laissé une trace indélébile chez les familles des victimes. "Tu déposes ton enfant à l'école et puis il ou elle perd la vie (..). Ça n'a absolument aucun sens", déplore Manuel Olivier. Le fils de cet homme comptait parmi les 17 victimes du massacre. Un cri d'indignation Aujourd'hui, Manuel Olivier souhaite que le contrôle des armes à feu soit une priorité de l'État et s'oppose farouchement aux lobbies et autres groupes d'influence à l'origine de ce flux massif d'armes. Offusqué par toutes ces fusillades qui abondent dans son pays, lui et sa femme espèrent bien avoir un "rôle à jouer" et maintenir la pression sur les élus. Une pancarte à la main, ils enfilent un t-shirt à l'effigie de leur fils pour manifester dans les rues américaines. "Vous verrez, un mouvement social considérable va se mettre en place", prévient le père de famille. Il rappelle que les fusillades dans les établissements scolaires ne reflètent qu'une partie des conséquences des lois en vigueur sur le port d'armes. "Nous avons décidé de stopper ça et nous y arriverons", clame Manuel Olivier. En 2018, 14 642 personnes ont été tuées aux États-Unis.