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Trump salue l'"intelligence" de Poutine après les représailles américaines

Le président élu américain Donald Trump a salué vendredi la décision de Vladimir Poutine de ne pas expulser de diplomates américains en riposte à la décision prise la veille par Barack Obama de renvoyer chez eux 35 diplomates russes en poste aux Etats-Unis.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Montage d'une photo de Donald Trump, le 28 décembre 2016, à Palm Beach (Floride, Etats-Unis), et, d'une photo de Vladimir Poutine, à Moscou, le 23 décembre 2016. (DON EMMERT / AFP)

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a salué dans un tweet, vendredi 30 décembre, "l'intelligence" du président russe Vladimir Poutine moins de 24 heures après une longue série de sanctions prises contre Moscou par le président sortant Barack Obama.

"Bien joué (de la part de V. Poutine) sur le report - J'ai toujours su qu'il était très intelligent!", a écrit le futur président américain, qui entrera en fonctions le 20 janvier, épinglant pour mieux le mettre en valeur son tweet, immédiatement retweeté par l'ambassade russe à Washington. 

Donald Trump faisait référence à la décision du président russe de ne pas répondre pour l'instant aux sanctions prises par Washington, qui accuse Moscou d'ingérence dans la campagne présidentielle américaine. Le président Vladimir Poutine a créé la surprise vendredi en décidant de "n'expulser personne", ne répondant ainsi pas à l'expulsion par Washington de 35 agents russes, contrairement à ce que proposait son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

La Russie se réserve toutefois "le droit de prendre des mesures de rétorsion" et "restaurera les relations russo-américaines au vu de ce que sera la politique du président américain élu Donald Trump", avait ajouté Vladimir Poutine.

Trump s'abstient toutefois de critiquer Obama

L'administration américaine accuse la Russie d'avoir orchestré des piratages informatiques qui ont mené au vol et à la publication de milliers d'emails de responsables démocrates, brouillant le message de la candidate Hillary Clinton. Les agences américaines de renseignement FBI et CIA estiment que Moscou ne voulait pas seulement perturber la campagne mais cherchait à faire élire Donald Trump.

Donald Trump, qui a salué les qualités du président russe Vladimir Poutine et a nommé à son cabinet des responsables ayant des liens étroits avec le Kremlin, n'a cessé de répéter qu'il ne croyait pas aux accusations d'ingérence russe. Il s'est abstenu toutefois jeudi de critiquer les sanctions de Barack Obama, jugeant qu'il était "temps de passer à d'autres choses plus importantes". Il a précisé qu'il rencontrerait les chefs du renseignement américain "la semaine prochaine" pour faire le point sur cette affaire.

La commission de la Défense au Sénat américain a prévu d'entendre jeudi prochain le directeur du renseignement américain James Clapper, qui coordonne l'activité des 17 agences américaines de renseignement, dont les puissantes CIA et NSA.

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