Procès de Donald Trump à New York : les 12 jurés ont été sélectionnés

Le juge Juan Merchan a souligné qu'il ne restait plus qu'à désigner les six suppléants pour ce procès pénal, le premier visant un ancient président américain.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'ancien président américain Donald Trump arrive à son procès au tribunal à New York, le 18 avril 2024. (GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Au procès pénal de Donald Trump à New York, un jury de 12 personnes a été constitué, a annoncé, jeudi 18 avril, le juge Juan Merchan. Ce dernier souligne qu'il ne reste plus qu'à désigner les six suppléants. Il avait souligné mardi se fixer comme objectif de parvenir à constituer le jury et les suppléants avant la fin de la semaine.

Tout au long de la journée jeudi, Donald Trump a assisté, dans une salle d'audience frigorifiée, au ballet des candidats, citoyens anonymes plongés du jour au lendemain dans une affaire historique, et dont la vie est scrutée au microscope pour détecter d'éventuels préjugés et partis pris. Plusieurs dizaines se sont encore fait récuser, avouant qu'ils ne pourraient pas juger Donald Trump de manière impartiale.

"Un procès très injuste", selon Donald Trump

Lorsque les nouveaux jurés ont prêté serment de juger l'affaire de manière "juste et impartiale", Donald Trump, assis à la table de la défense, ne les a pas quittés des yeux. Après cette étape cruciale et parfois laborieuse, le procès du candidat républicain à la présidentielle de novembre pourra entrer dans le vif des débats. Le milliardaire a de nouveau fulminé jeudi contre "un procès très injuste" qui l'empêche de faire campagne à sa guise.

Premier ex-président des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump est jugé dans une affaire de paiements dissimulés pour acheter le silence de Stormy Daniels, ancienne star de films X, à quelques jours du scrutin de 2016 qu'il avait remporté. En échange, la jeune femme dit avoir accepté de taire une relation sexuelle avec l'homme d'affaires, en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée. Le procureur Alvin Bragg entend démontrer qu'il s'agit bien de manœuvres frauduleuses pour cacher des informations aux électeurs.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.