La mobilisation est exceptionnelle dans les rues de Téhéran (Iran). Lundi 6 janvier, une marée humaine accompagnait la dépouille du général Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine trois jours plus tôt en Irak. "C'est tout simplement du jamais vu depuis la mort de l'ayatollah Khomeini en 1989. Sur toutes les lèvres, un seul mot : revanche, vengeance, aussi bien de la part des Iraniens conservateurs que des plus modérés", rapporte l'envoyée spéciale à Téhéran Stéphanie Perez. Cette mobilisation massive montre à quel point le général Qassem Soleimani était aimé par la population.L'Iran veut se vengerSi l'Iran n'a pas les moyens de riposter frontalement sur le terrain face aux États-Unis, elle peut chercher des cibles américaines dans la région. "Des cibles aussi symboliques que ne l'était le général Soleimani pour les Iraniens", conclut la journaliste Stéphanie Perez.