Incidents de Charlottesville : la volte-face de Donald Trump
Après la polémique sur les incidents de Charlottesville, Donald Trump a changé de posture. Dans un premier temps, il s'était refusé à condamner les groupes d'extrême droite. Ce lundi 14 août, il a fait marche arrière.
Sous la pression, Donald Trump est retourné à Washington ce lundi 14 août pour prononcer à la Maison-Blanche les mots que les Américains attendaient : une condamnation ferme des mouvements suprémacistes blancs. "Le racisme c'est le mal. Et ceux qui provoquent la violence en son nom sont des criminels et des voyous, y compris le Ku Klux Klan, les néonazis, les suprémacistes blancs et les autres groupes haineux qui sont à l'opposé de tout ce qui nous est cher en tant qu'Américains", a déclaré le président des États-Unis.
L'autorité morale du président est en jeu
Ce spectaculaire changement de position a pour but de mettre fin à la polémique qui monte depuis les violences de l'extrême droite ce samedi 12 août à Charlottesville (Virginie, États-Unis). Poussé par son entourage, Donald Trump n'avait pas le choix. Dans cette crise grave, c'est son autorité morale qui est en jeu.
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