Mort de Fidel Castro : Donald Trump affirme qu'il fera "tout" pour contribuer à la "liberté" du peuple cubain
Le président élu des Etats-Unis s'est contenté d'un tweet lapidaire, samedi, après l'annonce de la mort de Fidel Castro, à l'âge de 90 ans.
Quatre mots. Le président élu américain, Donald Trump, a choisi Twitter pour sa première réaction à la mort du père de la Révolution cubaine. "Fidel Castro est mort !", a-t-il écrit, laconique, sur le réseau social, sa plateforme de communication favorite, peu après 8 heures (heure locale en Floride), où il passe en famille le week-end prolongé de Thanksgiving.
Fidel Castro is dead!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 novembre 2016
Quelques heures après ce tweet, le milliardaire républicain, qui entrera à la Maison Blanche le 20 janvier, a jugé dans un communiqué que le père de la Révolution cubaine était "un dictateur brutal qui a opprimé son peuple pendant près de six décennies.". "L'héritage de Fidel Castro, ce sont les pelotons d'exécution, le vol, des souffrances inimaginables, la pauvreté et le déni des droits de l'homme", a poursuivi Donald Trump.
"Cuba reste une île totalitaire mais j'espère que le jour d'aujourd'hui marquera une prise de distance par rapport aux horreurs subies pendant trop longtemps, vers un avenir où le merveilleux peuple cubain pourra finalement vivre dans une liberté amplement méritée", a dit le président élu. "Bien que les tragédies, les morts et la souffrance provoquées par Fidel Castro ne puissent pas être effacées, notre administration fera tout ce qu'elle pourra pour s'assurer que le peuple cubain puisse enfin commencer son cheminement vers la prospérité et la liberté", ajoute Donald Trump, s'associant aux Américains d'origine cubaine dans "l'espoir de voir bientôt Cuba libre".
Un embargo financier et commercial depuis 1962
Cuba est engagée dans un dégel historique avec les Etats-Unis depuis la fin 2014, mais Donald Trump a affiché des réserves sur ce rapprochement, affirmant qu'il ferait "tout pour obtenir un accord solide" avec La Havane. Le magnat de l'immobilier, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a également déclaré qu'il était, pour l'instant, opposé à la suppression de l'embargo financier et commercial imposé à l'île depuis 1962. Sa levée dépend du Congrès qui, contrôlé par les Républicains, y est opposé.
"Toutes les concessions que Barack Obama a faites au régime de Castro l'ont été à travers des ordonnances présidentielles, ce qui signifie que le prochain président peut revenir dessus et je le ferai, sauf si le régime de Castro répond à nos demandes, pas mes demandes, nos demandes", avait déclaré Donald Trump en septembre, lors d'un discours de campagne. "Vous savez ce que sont ces demandes. Ces demandes porteront sur les libertés religieuses et politiques pour le peuple cubain et la libération des prisonniers politiques", avait ajouté le républicain.
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