Cet article date de plus de deux ans.

États-Unis : un an après l'invasion du Capitole, une cicatrice toujours ouverte

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
États-Unis : un an après l'invasion du Capitole, une cicatrice toujours ouverte
États-Unis : un an après l'invasion du Capitole, une cicatrice toujours ouverte États-Unis : un an après l'invasion du Capitole, une cicatrice toujours ouverte (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - L.de la Mornais, T.Donzel, K.Sullivan
France Télévisions

Le 6 janvier 2021, la démocratie américaine tremblait durant pendant plusieurs heures, attaquée en son cœur. Des milliers de partisans de Donald Trump envahissaient le Capitole, à Washington, menaçant forces de l'ordre et élus. Un an après, où en sont les poursuites ?

Le 6 janvier 2021, des partisans de Donald Trump, certains venus avec des fourches, fracassaient les portes du Congrès, le cœur des institutions américaines, battant les policiers sur passage, contraints de se replier. Le vice-président, Mike Pence, accusé d'être un traitre par les émeutiers car il venait alors de valider le résultat des élections, était évacué en catastrophe. Un an plus tard, l'émotion est toujours vive. "Le 6 janvier 2021 sera pour toujours un jour d'infamie, et le dernier acte amer du pire président de notre ère moderne", a déclaré Chuck Schumer, chef des sénateurs démocrates. 

Une enquête hors norme 

Dans une enquête hors norme, le FBI a épluché toutes les vidéos. Plus de 700 personnes ont été inculpées. Nombre d'entre elles ont été condamnées pour dégradation de bâtiment public, quelques-unes pour conspiration. Jacob Chansley, condamné à 41 mois de prison, assure dans un document CBS que "pour [lui], Donald Trump protégeait la Constitution [et] les Américains".

Une commission d'enquête, réduite à la chambre des représentants, a aussi mis en lumière la responsabilité de Donald Trump, avant et après les événements. "Nous avons eu des témoignages de première main, assurant qu'à deux reprises, sa fille Ivanka, lui a demandé d'intervenir et de faire cesser ces violences", rapporte Liz Cheney, députée républicaine et vice-présidente de la commission parlementaire. Joe Biden doit prendre la parole jeudi 6 janvier. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.