C’est une décision qui fait vivement polémique : dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 janvier, Twitter a décidé de fermer définitivement le compte de Donald Trump, un outil essentiel pour le concerné. Les événements du Capitole peuvent en partie lui être imputés, selon le groupe. Ses messages, souvent en lettres capitales, ont galvanisé ses électeurs et fait hurler ses opposants. Ce sont les employés du réseau social qui ont enfoncé le clou dans un communiqué."Un musellement de la liberté d'expression"Dans ce dernier, ils écrivent : "Malgré nos efforts pour servir le débat public, en tant que mégaphone de Donald Trump, nous avons aidé à nourrir les dramatiques événements du 6 janvier. Nous devons apprendre de nos erreurs." De son côté, Donald Trump a réagi avec virulence : "Twitter est allé encore plus loin dans son musellement de la liberté d’expression." Pour Florence G’Sell, professeure de droit à la Sorbonne, le réseau social s’est montré hypocrite, "Twitter a beaucoup attendu et cela arrive en fin de règne".